"Hitchcock", le 1er clap de tournage du tournage de "Psychose" a été donné... Sueurs froides garanties !

Sir Anthony Hopkins incarne Sir Alfred Hitchcock. Voilà qui devrait faire l’effet d’une douche froide pour Scarlett Johansson !

L’argument : Une évocation du tournage de "Psychose" d’Alfred Hitchcock. Le film est notamment centré sur la relation du maître du suspense avec sa femme Alma Reville.

Notes : En ce qui concerne le très tendance biopic, un sous-genre semble se dessiner en revenant sur le processus créatif de quelques-uns des films les plus marquants du septième art. L’exemple le plus flagrant qui vient à l’esprit est le récent My week with Marilyn... Le 13 avril dernier, le tournage de Hitchcock, initialement intitulé Alfred Hitchcock and the making of Psycho (du nom du roman éponyme de Stephen Rebello dont il s’inspire), a débuté à Los Angeles. Pour maintes raisons, le plus gros succès commercial du maître du suspense demeure, sans l’ombre d’un doute, son œuvre la plus fascinante (il a rapporté vingt fois plus qu’il n’a coûté). L’envoûtement est tel que Gus Van Sant ira jusqu’à en livrer une version plan par plan identique à celle du maître, excepté qu’il la réalise en couleurs. En plus de faire revivre le tournage légendaire de Psychose, Sacha Gervasi, par le biais cette fois de la fiction, met également en lumière le rôle prépondérant joué par Alma Reville (dans l’ombre de son mari de réalisateur) puisqu’elle sera la seule à remarquer le clignement d’œil légèrement apparent de Janet Leigh, alors que cette dernière est supposée morte (!), suite à la scène culte des coups de couteau sous la douche (qui demanda sept jours de tournage pour un résultat final d’à peine une minute à l’écran) ! D’après un scénario écrit par John McLaughlin, l’un des coauteurs de Black swan, le couple vedette d’Hitchcock est tenu par Anthony Hopkins et Helen Mirren, grands habitués des personnages célèbres (Nixon, Picasso, pour lui ; les reines Charlotte et Elisabeth II, pour elle). Quant à Janet Leigh, sauvagement assassinée au premier tiers du film, la plastique parfaite de Scarlett Johansson se révèle comme une évidence, elle qui avait dernièrement refusé de prêter ses traits à Marilyn Monroe ! On en salive déjà d’impatience...