Le 2 décembre 2003
Après un succès international dans les librairies, le sorcier élevé par des moldus continue sa carrière sur grand écran. Quelle star, ce Harry !
Après un succès international dans les librairies, le sorcier élevé par des moldus continue sa carrière sur grand écran. Quelle star, ce Harry !
Après le succès littéraire, rien n’empêche Harry Potter de devenir star de cinéma. Le septième art est un écrin doré pour cette fabuleuse histoire. Car nul ne doute du succès à venir des films dans la mesure où les adaptations cinématographiques attiseront forcément la curiosité de tous les lecteurs fanatiques. Elles vont fonctionner comme des piqûres de rappel pour les aficionados. Et introniser ceux qui ne connaissent pas encore le jeune sorcier, pour mieux, peut-être, devenir de futurs lecteurs. Le système des vases communicants...
Tout le challenge consiste à trouver les visages et décors qui donneront vie à l’univers de J. K. Rowling. La production va donc longtemps chercher son Harry Potter lors de grands castings, une des clés de la réussite des films. Qui va pouvoir incarner le légendaire élève de l’école des sorciers ? Le nom est célèbre dans le monde entier, chaque imaginaire lui a déjà donné son visage. Daniel Radcliffe est choisi : un physique très british, une petite gueule d’amour, un peu fade tout de même. Peut-être un léger manque de charisme et d’envergure pour endosser le mythe Potter. Mais comment lui jeter la pierre ? La recette fonctionnera plutôt bien. La promotion des films va d’ailleurs tourner autour des trois jeunes comédiens vedettes. Daniel Radcliffe déchaîne les passions chez les petites Anglaises à chacun de ses déplacements. Un nouveau Brad Pitt est né ! En Angleterre, pour la sortie de Harry Potter et la chambre des secrets, Radcliffe et ses deux collègues (Ron et Hermione) sont mis à contribution et enchaînent les interviews dans le décor de la gare londonienne de King’s Cross, dont l’imaginaire voie 9¾ est devenue un lieu de pèlerinage. Et c’est l’émeute pendant toute la tournée de promotion.
À Noël 2001, sort l’adaptation de Harry Potter à l’école des sorciers, puis Harry Potter et la chambre des secrets un an plus tard. Les films sont chapeautés par J. K. Rowling, qui s’assure de la fidélité à ses romans, conseille l’équipe et travaille aux scénarios. Le réalisateur des deux premiers n’est autre que Chris Columbus, habitué aux films à gros budget et à grosses recettes. Beaucoup veulent faire partie de la famille Potter et les adaptations bénéficient de fonds importants. Les effets spéciaux sont impressionnants de réalisme. On attend Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban pour 2004, réalisé par Alfonso Cuarón. Avec toujours la même recette. Dans l’espoir de ne pas frôler l’indigestion, car les films n’ont ni le charme ni la complexité des livres, et restent consensuels et commerciaux. Ce qui n’empêche en rien la fidélité des fans. Quand on aime, on ne compte pas !
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