Le 12 janvier 2018


- Scénariste : Daniel Pecqueur >
- Dessinateur : Nicolas Malfin
- Coloriste : Pierre Schelle
- Collection : NEOPOLIS
- Genre : Science-Fiction
- Editeur : Delcourt
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 22 novembre 2017
- Durée : T.12
Nouvelles révélations et nouveaux dangers pour Harrison et sa bande.
Alors qu’il s’apprête à recevoir de nouvelles informations, Harrison Banks doit faire face à une tentative d’assassinat, qui laisse Basinger sur le carreau. Dans le même temps, Kumiko s’égare, et Soeur Léa git inanimée au milieu de combats urbains. Les épaules de Banks n’ont pas fini de lui peser... L’enquête qui s’est ouverte depuis le naufrage de la belle Golden City va s’achever dans cet opus, qui promet de l’action décapante et des révélations surprenantes. Attention, spoiler alert, non seulement Banks va apprendre qu’il a une sœur, mais également que sa mère est encore de ce monde. Par conséquent, cela commence à faire beaucoup, surtout dans un seul album. Le coupable capturé, c’est la nouvelle Golden City, orbitale désormais, qui va être touchée. Vous l’aurez compris, la série repart de plus belle, avec ses nouveaux personnages et de nouvelles questionnements... Ce qui n’empêche pas de voir que la série commence peut-être à tirer un peu sur la corde. Certes, Banks, sorte de Largo Winch d’anticipation, a du charisme à revendre et une mèche à faire pâlir Laurent Delahousse, mais ses capacités ne cessent d’étonner, notamment celle qu’il a à échapper à des commandos surarmés et surentraînés. Pourtant, le douzième tome ne dérive en vérité pas beaucoup de l’ambiance héroïque et des enjeux des autres : du suspense, de la dénonciation, de l’action, le seul reproche étant d’avoir peut-être voulu surdoser le tout dans ce tome-ci.
© Delcourt
Pour ce qui est du dessin de Nicolas Malfin, il n’y a absolument rien à redire. L’empreinte de bleue et de jaune a marqué la série, et même son univers. Toujours sur les flots, voire un peu dans les cieux, c’est désormais dans l’espace que la série et la cité dorée risquent de partir, toujours pour le bleu nuit. Entre temps, un petit détour par la guérilla urbaine, qui n’est pas sans rappeler le cadre que se réserve habituellement Travis. Ce cadre n’est pas déplaisant, au contraire, avec un souci du détail pour les armes, équipements et comme toujours de l’opposition entre les beaux quartiers face aux bidonvilles des métropoles du futur. Ce qui n’empêche nullement les couleurs vives et les visages impeccables de tous les protagonistes.
© Delcourt
Toujours dans le coup, Golden City fait le pari de densifier son scénario et son action pour son passage à la douzaine de tomes. Une volonté louable, mais qui fait perdre en finesse la trame d’une série qui n’a plus rien à prouver, tant elle a su se faire une place au soleil de la bande dessinée SF.
50 pages - 14,50€