Quelqu’un de bien
Le 5 octobre 2015
Premier long métrage du réalisateur colombien Franco Lolli, Gente de Bien revêt l’apparence d’une fable morale sur l’enfance avec en son centre une réflexion sur la lutte des classes. Le film sort en DVD le 7 octobre 2015.


- Réalisateur : Franco Lolli
- Acteurs : Brayan Santamaria, Carlos Fernando Perez, Alejandra Borrero
- Genre : Drame
- Nationalité : Colombien
- Distributeur : Ad Vitam
- Durée : 1h27
- Date de sortie : 7 octobre 2015
- Festival : Festival d’Amiens, Festival de Cannes 2014

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- Sortie DVD : le 7 octobre 2015
Premier long métrage du réalisateur colombien Franco Lolli, Gente de Bien revêt l’apparence d’une fable morale sur l’enfance avec en son centre une réflexion sur la lutte des classes. Le film sort en DVD le 7 octobre 2015.
L’argument : Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jour au lendemain avec Gabriel, son père qu’il connaît à peine. Voyant que l’homme a du mal à construire une relation avec son fils et à subvenir à leurs besoins, Maria Isabel, la femme pour laquelle Gabriel travaille comme menuisier, décide de prendre l’enfant sous son aile.
- © Ad Vitam
- © Ad Vitam
Le film : Sélectionné à la Semaine de la Critique en 2014, Gente de Bien est le premier long métrage du colombien Franco Lolli. Les propos du réalisateur sur son film font office de véritable note d’intention : « En français comme en colombien, l’expression gente de bien a deux significations différentes : les personnes qui font le bien et ceux de bonne famille, qui possèdent des biens matériels. Mon film joue sur cette confusion. » Et au jeune metteur en scène d’ajouter « J’ai envie de raconter comment les gens vivent et comment ils font pour se débrouiller. Je viens plutôt d’un milieu bourgeois, mais j’ai toujours été le pauvre parmi les bourgeois. Je m’identifie davantage avec l’enfant défavorisé qu’avec celui de la femme riche, même s’il y a de moi dans ces deux personnages de Gente de bien. » En portant un regard juste sur les relations parents/enfants et sur la notion de décorum social, Lolli signe un film, si ce n’est parfait, pour le moins attachant.
La critique : ICI
Les suppléments :
Le spectateur devra se contenter du premier court métrage de Franco Lolli, un Como Todo El Mundo de 27 minutes (pleinement moulé dans le canevas des courts métrages Fémis) et d’une bande-annonce. Pour peu qu’on soit hermétique à la "touche" de l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son, la liste est bien courte.
L’image :
En dépit des spécificités du format 1.66, l’image reste propre, mais de facture très classique. La définition est correcte mais loin d’être transcendantant.
Le son :
Même constat pour le son que pour celui de l’image, le Dolby Digital 5.1 et 2.0, sous-titré français, est caractéristique de ce type de production : calibré mais très sage. Il ne faut pas s’attendre à une sollicitation particulière de la voie arrière.