Le 31 mars 2013

- Acteur : Gael García Bernal
Gael Garcia Bernal, révélé il y a douze ans dans Amours chiennes, n’en finit pas de nous étonner et trouve l’un de ses meilleurs rôles dans No.
Avec sa belle gueule d’ange exterminateur, Gael García Bernal aurait pu se contenter d’être le nouveau séducteur du cinéma mexicain et espagnol, gravure de mode et icône de la presse people. Il est bien plus que cela et réussit à concilier popularité et exigence artistique, à l’instar de ses illustres compatriotes Ramon Novarro, Maria Felix ou Dolores del Rio. Révélé en 2000 par Amours chiennes de Alejandro González Iñárritu, le jeune acteur de 22 ans enchaîne alors les succès et a l’honneur de monter deux fois le tapis rouge du Festival de Cannes en 2004 : il incarne en effet le Che dans
Carnets de voyage de Walter Salles, et un obscur objet du désir dans La mauvaise éducation, où il se meut avec aisance dans l’univers sulfureux de Pedro Almodóvar. Après ces deux coups d’éclat, Gael García Bernal se consacre à un cinéma exigeant et s’avère aussi à l’aise dans son expérience française de La science des rêves (Michel Gondry, 2006) que dans le film choral Babel, qui lui vaut la même année de retrouver Alejandro González Iñárritu et les honneurs de la sélection officielle cannoise. Même dans un rôle secondaire comme celui d’une victime dans Blindness, le jeune comédien réussit à imposer sa marque. Actuellement à l’affiche du très engagé No, réalisé par Pablo Larrain, Gael García Bernal joue pour la première fois dans un film ouvertement politique et confirme l’étendue de son talent dramatique.
- Copyright Wild Bunch Distribution
- Copyright Pathé Distribution