Le 7 septembre 2019
- Acteur : Jean Dujardin
- Plus d'informations : Le site officiel
- Festival : Festival International du Film Grolandais 2019
Le plus déjanté des Festivals du Film en est à sa huitième édition. Et comme nous avons fait allégeance à la Présipauté, notre site sera un des partenaires de cette manifestation.
News : Toulouse, faussement rattachée à la France, est en fait la capitale cinématographique du Groland. Depuis 2012. C’est là que les zélateurs et les zélatrices de la culture présipautienne se réuniront, pour une semaine de concerts, d’expos, de rencontres littéraires, de projections cinématographiques et d’agapes vespérales, méridiennes, matinales. L’attribution de la prestigieuse Amphore d’Or ne donnera plus lieu à de vaines discussions démocratiques. Le choix ne sera le fait que d’un satrape : Jean Dujardin. Sa renommée internationale l’autorise à être parfaitement injuste. Il sera secondé, sans l’être, par l’incontournable Benoît Delépine, ainsi que par les membres à vie du faux jury, Noël Godin, le cauchemar entartique de BHL, Jean-Pierre Bouyxou, acteur fétiche chez Jean Rollin, Francis Kunz, du ciné-bistrot. Entre autres et dans le désordre.
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Deux jours avant les festivités, le 14 septembre, le Gro’Before ouvrira le bal, avec une projection de courts déjantés, sur l’éthylisme, le rien, les dictateurs fous, suivie de Gro’concerts, jusqu’à 2h30. Les choses sérieuses commenceront le lendi 16 septembre, avec une grande marche grolando-milito-processionnaire, de la place du Capitole au Gro’Village. La soirée de clôture aura lieu Gromanche 22 septembre, sous le patronage du dictateur Dujardin.
Dans l’intervalle, on a retiendu les événements suivants, qui méritent de viender :
– la projection du film Le Grand Soir, de Kervern et Delépine, dans le cadre de la soirée Fifigropen Air.
– la série "Les dictateurs fous", composée de quelques pépites, dont le mémorable Général Idi Amin Dada : autoportrait de Barbet Schroeder. Parallèlement, la soirée "Nazis dans le métro" sera illustrée par Salon Kitty et Gretchen sans uniforme.
– les films à la gloire du Petit Père du peuple grolandais : le diptyque OSS 117 - Le Caire nid d’espions et OSS 117 Rio ne répond plus, ainsi qu’I feel good, de Kervern et Delépine.
– la rencontre avec Perrine Desproges, co-fondatrice des éditions du Courroux, auteure d’une anthologie intitulée Desproges par Desproges, qui fit parler.
– des images animées sur le père de Perrine Desproges (un florilège d’archives INA - Desproges : pas très cathodique- et un documentaire de Christophe Duchiron, Desproges : une plume dans le culte).
– une adaptation scénique des textes d’Alexandre Vialatte, une des grandes inspirations du père de Perrine Desproges (L’homme est le seul animal qui porte des bretelles, c’est ce qui le distingue nettement du boa). Et deux heures plus tard, une représentation à partir des textes écrits par un des plus grands admirateurs d’Alexandre Vialatte, connu entre autres pour La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède.
– les projections Gro L’Art d’un Louis Malle (Black Moon) et d’un Buñuel (Le fantôme de la liberté), le Bob Marley cinématographique du surréalisme, avec Man Ray, qui sera à l’honneur dans un film consacré à sa rencontre avec les objets mathématiques de l’Institut Poincaré.
– le Gro militantisme dans le cadre de Lucha libre, avec Notre Dame de la ZAD de Xavier Delagnes.
– la soirée spéciale Sébastien Marnier avec Irréprochable et L’heure de la sortie, qui ne font pas franchement dans la gaudriole, mais sont la marque d’un talent singulier.
– la projection de l’Amphore 2018, Pig, de Mani Haghighi, du temps où le jury faisait encore semblant de délibérer.
– l’inauguration de la rue Christophe Salengro, qu’on n’appelle jamais par son patronyme à Groland.
– l’expo Siné, qui préférait crever plutôt que de mourir.
– la soirée lèche-bottes, consacrée à la poésie qui glorifie les dictateurs, de César à Mao. Un florilège de textes assujettis sera présenté. On parie que Louis Aragon sera de la partie et que Lautréamont n’en sera pas. Un concours de poésie courtisane est lancé sur le site officiel. Les apôtres de la flagornerie sont invités à y participer.
– le Gro’ Prix Littéraire que, de notre côté, nous avons déjà attribué à Fabrice Caro, sans oublier que Michel Houellebecq et Lenny Bruce font aussi partie de la sélection comique.
– le blind-test grolandais, qui puisera peut-être dans le répertoire de http://www.bide-et-musique.com/.
– l’aprem’ sales gosses, pour apprendre aux enfants à se moucher dans leur pull.
Mais tout vaut le coup et réciproquement.
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Galerie Photos
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