Le 11 mars 2020

- Festival : Festival du Hauts des Cimes
Un projet original mené de main de maître par un poète hors du commun.
Résumé : Un Festival promenade poétique unique en son genre, pour découvrir que la poésie n’est pas inaccessible.
News : C’est la deuxième année que se produit ce festival éclectique et original mis sur pied par le non moins éclectique Julien Marcland, poète, dramaturge, animateur d’ateliers d’écriture, concepteur de spectacles et créateur de l’association "Beaux présents dorés".
C’est un festival gratuit destiné aux amoureux de la poésie dans tous ses états. "La poésie pour se libérer de la soumission et ne pas se laisser envahir par les puissants", comme l’a fort joliment lu le poète kurde Seyhmus Dagtekin, présent samedi dernier, à l’occasion de la première soirée.
Photo Alice Lebel
Au cours de ce festival ludique et convivial, lors du premier week-end, on déambule dans les rues de Belleville-Ménilmontant, là-haut au sommet de la colline, et on écrit des vers en alexandrins, au fil de ce que l’on voit et découvre à chaque coin de rue. Parce que Julien Marcland est convaincu que la poésie est ouverte à tous et qu’elle permet aussi d’être soi, être soi pour mieux s’ouvrir aux autres...
Être sur les hauteurs de la capitale pour voir la ville autrement, penser autrement, regarder, rêver, se rencontrer, tenter l’écriture, la réussir parfois sans a priori et se sentir léger de l’avoir fait.
"Le poème est une maison où l’on peut habiter ensemble. Parfois, cette maison ressemble à une chaumière installée au bord d’un ruisseau ; parfois c’est une maison de verre géométrique et transparente, faite d’une pure lumière légère ou encore une simple toile de tente tissée par les cris d’une douzaine d’oiseaux multicolores nichés dans les taillis que nous sommes.
Un poème pour interpeller les vivants et les morts, s’écouter et dialoguer surtout... Pour habiter le monde à la verticale de l’horizon" (sic).
Le premier week-end a déjà eu lieu samedi 7 et dimanche 8 mars, avec deux spectacles poésie et musique.
La journée de samedi s’est clôturée dans un magnifique lieu privé rue du Ratrait, l’atelier de l’artiste Bertrand Bellon, et la magie a opéré sans failles entre la lecture du poème collectif "de promenade", élaboré l’après-midi par les participants au fil des rues, la lecture du poète kurde Seyhmus Dagtekin accompagné de la saxophoniste Hélène Arntzen et enfin le spectacle théâtral d’après Baudelaire, mis en scène par Patrick Verschueren (récitant) et Karinn Helbert (récitante et pianiste).
Photo Alice Lebel
Auparavant, dès 15h, le festival s’est ouvert à la Médiathèque Marguerite Duras en présence de l’équipe et de l’artiste Julien Marcland, autour de son spectacle "Beaux présents dorés".
On participe au chapeau pour remercier le talent des artistes et des organisateurs qui ont concocté un repas collectif et festif à souhaits.
Puis on a arpenté le cimetière du Père Lachaise en compagnie de Philippe Gluck, de l’association d’histoire et d’archéologie du XXe arrondissement.
Dimanche 8 mars, promenade poétique à nouveau dans les vignes de Ménilmontant-Belleville à partir de la Librairie "Le Monte-en-l’air" et présentation du livre "Novalis-Le système poétique des éléments" ou "comment la poésie rencontre l’alchimie". Deux des vingt poètes ayant participé à la rédaction de cet ouvrage improbable étaient là : Patrick Varetz et Dominique Tourte.
Mais ce n’est pas fini... Le festival continue le week-end prochain !
Dès 14h, rencontre autour des Éditions du Cygne, 4 Villa des otages - 85, rue Haxo, en compagnie du poète et comédien Pierre Londiche et de l’auteur, comédien et dramaturge Damien Dutrait.
De 16h à 18h, rendez-vous à "La Colonie", 128 rue de la Fayette, 10e arrondissement de Paris, pour un événement hors les murs : "Rroms : les Mille et Une Berges d’une diaspora" organisé par "Les Parvis poétiques", en collaboration avec l’association Didattica.
Allez fêter la culture rromani et commémorer l’exode des ancêtres du peuple rrom d’Inde, il y a mille ans !
Dimanche 15 mars sera la quatrième journée intense de ce festival exceptionnel où la poésie est à l’honneur et elle débutera par un atelier "d’écriture-promenade poétique", autour de la revue Daïmon, en présence des écrivains Raluca Belandry, Guylaine Monnier et Thomas Pourchayre.
Départ de "L’Officine", 4 rue des Maronites, XXème, en passant par la librairie "Le Genre Humain", jusqu’au café-atelier associatif " Le Dorothy" (8, bis rue de Ménilmontant).
Puis, lecture du "poème collectif" de la promenade dans ce même lieu.
Ne laissez pas passer la poésie, surtout si vous ne la connaissez pas ! Courez vers elle, sur les cimes de Ménilmontant, le week-end prochain : elle échappera nécessairement au coronavirus, parce que son virus à elle est le plus fort.
S’appuyant sur d’une expertise de plus de vingt ans, relative à la transmission de la poésie sous toutes ses formes, Julien Marcland s’attache à transmette la fibre de sa passion des mots lors de cette manifestation originale, immersive et grandement qualitative.
Il présentera aussi son tout nouveau jeu Duodécim, disponible en librairie.
Infos et réservations : Julien Marcland
Festival du Hauts des cimes de Ménilmontant-Belleville. Gratuit. Participation au chapeau.
Les samedi 7 et dimanche 8 mars et samedi 14 et dimanche 15 Mars.
Spectacles promenades poétiques, jeux, ateliers, lectures, rencontres.
Sans oublier son spectacle "Beaux présents dorés ou le voyage dans l’alphabet extravagant de Jude Call Miram", où l’on découvrira un performeur génial de la diction et de la mémoire.
Du 15 au 19 avril prochains au Lavoir Moderne. Ce spectacle fera l’objet d’un futur article.