End of watch - le test DVD

Séance de rattrapage chaudement recommandée en DVD pour End of watch, le polar américain de l’année 2012 passé quasi inaperçu dans les salles pour cause de maigre distribution.

L’argument : Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.

Le film : Polar implaccable en plein coeur des rues les plus chaudes de Los Angeles, End of watch a connu une exploitation en salles famélique avec un peu moins de 70 000 spectateurs sur toute la France, et ce, malgré une solide réputation. Il est donc temps de se retrouver en patrouille, caméra à l’épaule, aux côtés des deux flics de choc interprétés par Jake Gyllenhaal et Michael Pena, au plus profond de ces quartiers bouillonants où les gangs font règner leur propre loi. L’immersion est totale et David Ayer parvient à inclure dans son récit au réalisme brut une belle leçon de courage et de loyauté entre les deux représentants de l’ordre. Les choses vont très vite se compliquer lorsqu’un gang de jeunes Mexicains ultra violents va agir dans l’ombre afin de leur tendre un guet-apens au suspense intenable. Autant vous dire que la séance de rattrapage est fortement recommandée dans les salons histoire de s’offrir une pure montée d’adrénaline sous le soleil de L.A.

La critique : ICI

Le DVD :
Une édition très correcte qui vous ferra vivre une virée mémorable au plus proche des flics de Los Angeles, le tout servi par une caméra nerveuse.

Les suppléments :

On retrouve cinq reportages qui font plus office de promo qu’autre chose mais s’avèrent assez sympathiques. Pour la partie des scènes coupées (alignées en 44 minutes), certaines sont anecdotiques et un poil longues (l’enterrement et les cercueils) mais d’autres valent le coup d’oeil comme par exemple les entretiens face caméra avec les deux flics. Présence d’un commentaire audio de David Ayer (réalisateur et scénariste) disponible seulement en version anglaise. Les anglophones seront l’apprécier à sa juste valeur puisqu’il fourmille d’anecdotes diverses chaudement recommandables.

L’image :

La caméra accompagne l’action en virevoltant dans tous les sens avec une définition qui reste propre et de qualité pour un rendu quasi documentaire de l’image. Les contrastes ont un peu de mal a ressortir dans les scènes nocturnes mais l’ensemble s’en sort avec les honneurs.

Le son :

Les 5.1 Dolby Digital français et anglais s’imposent bien même si les dialogues semblent parfois un peu moins percutants dans la version française. Le son parvient à capter sensiblement l’atmosphère du ghetto et le caisson est grandement solicité lorsque ça cogne et que les balles crépitent. Même si le doublage français reste honnête, il ne parviendra jamais à immerger le spectateur aussi bien que la version originale.