Disney : l’après John Carter, des soucis de bourse ?

Retour sur le flop historique de John Carter !

Malgré les lourdes pertes essuyées par le groupe Disney à la suite du flop de John Carter, la maison de Mickey affiche toutefois des résultats à peu près stables sur les marchés boursiers. Le studio a curieusement annoncé un manque monumental de 200 millions de dollars dû à l’échec, une déclaration faite alors que le film est toujours en cours d’exploitation. Une très mauvaise publicité pour un blockbuster qui certes n’avait pas les épaules de son budget de 250M$, mais qui ne méritait nullement autant de haine.
Aux USA, l’adaptation martienne du livre de Edgar Rice Burroughs n’a rapporté que 53M$ en 12 jours, alors qu’à l’international la superproduction a engrangé 126M$, ce qui est fort peu. Seule la Russie avec 16M$ lui a permis de réaliser des chiffres satisfaisants.
Un an après ses désastreux déboires financiers avec Mars needs mom (38M$ de recettes mondiales, incluant celles des USA, pour un budget de 150M$, hors coût de marketing), le studio Disney marque encore l’histoire des plus gros échecs de la décennie en cours de construction. Des bides comme cela sont rares, et venant deux fois du même studio autour d’une thématique martienne, cela tourne au pur délire.
En 2011, Buena Vista avait pu remettre les pendules à l’heure grâce à Pirates des Caraïbes 4 (1 milliard de recettes dans le monde). Cette année, il faudra au distributeur compter sur les sorties super héroïques de Marvel (Avengers) et Pixar (Rebelle) pour retrouver un sourire ultra bright.