Le 8 janvier 2014

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La crème de la crème des cinéastes anglophones selon le syndicat américain des réalisateurs... Une bonne jauge pour les Oscars ?
La crème de la crème des cinéastes anglophones selon le syndicat américain des réalisateurs... Une bonne jauge pour les Oscars ?
C’est le 25 janvier prochain que le Syndicat des Réalisateurs Américains dévoilera le nom du Meilleur réalisateur de l’année. En attendant, les nominations sont tombées et recensent quelques-uns des meilleurs cinéastes du moment : David O’ Russell pour American Bluff (100M$ aux USA et des nominations aux Golden Globes), Alfonso Cuarón pour l’époustouflant Gravity (250M$, Golden Globes approved), Steve McQueen, star montante britannique qui s’est fait un nom avec les brillants Hunger et Shame et qui s’offre un vrai premier succès public avec 12 years a slave (35M$), et son compatriote Paul Greengrass, roi de la shakycam qui s’est fait remarquer cette année avec Capitaine Phillips, permettant à Tom Hanks de redevenir aux USA un acteur hype (104M$).
Au milieu de cette nouvelle génération de cinéastes (certains ont toutefois commencé dans les années 90, comme Greengrass ou O’Russell), un vieux loup, Scorsese, qui a fait preuve d’une forme vitaminique avec l’épatant Le loup de Wall Street. On notera un absent : Stephen Frears, dont le Philomena est pourtant acclamé de toute part. Il sort dans les salles françaises le mercredi 8 janvier.
La victoire fin janvier donnera la tendance pour les Oscars. En 2012, Ben Affleck s’était distingué pour sa 3e réalisation, Argo. Il n’avait toutefois pas été nominé aux Oscars dans cette catégorie.