Destination finale 2 - la critique

Une suite qui tient plutôt bien la route.

L’argument : Kimberly Corman est troublée par une vision. En effet, alors qu’elle part tranquillement en week-end en compagnie de plusieurs amis, elle pressent qu’un accident de la route risque d’arriver et se voit morte. Elle décide alors de bloquer l’autoroute...

Coup d’œil : Succès surprise de l’année 2000, Destination finale a rapporté près de 100 millions de dollars à l’échelle internationale. Un résultat plus qu’encourageant qui a naturellement poussé les producteurs à imaginer une suite. Le scénario de Destination Finale 2 est assaisonné des mêmes ingrédients horrifiques que le premier (le serial killer est la mort elle-même) et la comédienne Ali Larter reprend le rôle de Clear Rivers, seule rescapée du premier opus. Apparemment, les spectateurs américains ont également accepté de rempiler puisque Destination finale 2 a rapporté plus de 40 millions de dollars en quatre semaines d’exploitation.

Notre avis : Réaliser une suite n’est jamais chose aisée... David R. Ellis s’en sort néanmoins avec les honneurs, en offrant un divertissement angoissant et débordant d’humour noir, émaillé de cascades et d’effets spéciaux de son cru. De plus, une fois n’est pas coutume, le film est porté par deux comédiennes "qui ne se contentent pas de suivre le mouvement en hurlant de trouille". Le réalisateur ironise à ce sujet : "Elles ont de vraies personnalités et tentent de faire face chacune à sa façon. Résultat : elles sont devant mais elles vont hurler quand même." Le spectateur itou.