Le 20 juin 2020
A peine a-t-elle accouché que l’inspectrice Amaia Salazar reprend du service dans la petite ville où elle est née. Fernando Gonzáles Molina reprend l’histoire là où il l’avait laissée, au premier épisode. Plaisant, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts.
- Réalisateur : Fernando González Molina
- Acteurs : Marta Etura, Leonardo Sbaraglia, Carlos Librado "Nene"
- Genre : Thriller
- Nationalité : Espagnol, Allemand
- Distributeur : Netflix
- Durée : 2h02min
- VOD : Netflix
- Date télé : 20 septembre 2021 22:30
- Chaîne : Arte
- Titre original : Legado en los huesos
- Date de sortie : 17 avril 2020
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Résumé : Sur le point d’accoucher, l’inspectrice de police Amaia Salazar (Marta Etura) assiste au procès d’un homme qu’elle avait arrêté quelques mois plus tôt. Au sortir du tribunal, le prévenu demande à aller aux toilettes. Alors qu’elle est prise de douleurs, elle est appelée en urgence, le prévenu s’est suicidé dans le wc en s’ouvrant les veines. Dans sa poche, une lettre destinée à l’inspectrice.
Critique : Quelques mois se sont passés depuis le premier épisode de la trilogie de Baztan, Le gardien invisible ("El guardián invisible", 2017) où Amaia Salazar apprenait sa grossesse. On la retrouve, bébé sous le bras, de nouveau appelée dans la petite ville de son enfance. Le mot "Tartallo", inscrit sur le courrier sur du suicidé, est aussi retrouvé sur d’autres scènes de crime.
Ce second volet est l’exact suite du premier : même metteur en scène, même casting, même ville, et toujours la pluie sans fin. On peut donc lui attribuer les mêmes qualités et les mêmes points faibles. L’intérêt supplémentaire de cet épisode repose sur de nouvelles découvertes que l’on fait sur l’enfance compliquée de l’inspectrice. Mais l’obscurité, due à la pluie, pèse un peu trop et finit par rendre certains séquences plutôt semblables.
On prend néanmoins autant de plaisir à suivre ce nouvel opus, où l’on éprouve plus de sympathie pour l’héroïne, désormais maman attentive, malgré son métier trop prenant.
Au-delà de l’intérêt purement cinématographique, le film utilise et intègre au récit les croyances locales très présentes en Navarre et le sort réservé aux "cagots". Cette population mal définie, qui a réellement existé, était mise au ban de la société, et vivait en cercle fermé : la légende voulait qu’elle transmettait la lèpre.
Le prochain et dernier volet de la trilogie, Une Offrande à la tempête, sera disponible sur Netflix à partir du 24 juillet.
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