Sans battements
Le 17 août 2012
Un thriller qui traîne des guêtres, dans lequel tout sent le réchauffé et où la violence est filmée avec beaucoup trop de complaisance.
- Réalisateur : Todd Robinson
- Acteurs : Jared Leto, Laura Dern, John Travolta, Salma Hayek, James Gandolfini
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters, Film de gangsters
- Nationalité : Américain
- Durée : 1h45mn
- Titre original : Lonely Hearts
- Date de sortie : 6 juin 2007
- Plus d'informations : Le site du film :
Un thriller qui traîne des guêtres, dans lequel tout sent le réchauffé et où la violence est filmée avec beaucoup trop de complaisance.
L’argument : A la fin des années 40, Raymond Fernandez et Martha Beck ensanglantent l’actualité à travers une épouvantable série de crimes. Ray séduit des femmes seules et vulnérables, les dépouille puis les assassine. Martha, convaincue qu’il tue pour elle et qu’un lien hors du commun les unit, finit par devenir sa complice active.
Pour l’inspecteur Elmer C.Robinson, cette affaire tourne à l’obsession. En les traquant sans relâche, il s’isole et s’éloigne de ceux qu’il aime. Il ira jusqu’au bout, jusqu’au drame... Des débuts de l’enquête jusqu’au châtiment du couple criminel, il assumera le poids d’une odyssée qui l’entraîne au contact de ce que l’âme humaine peut engendrer de plus sombre. Cette expérience changera sa vie à jamais.
Notre avis : Voilà un thriller bien fatigué. A l’image d’un Travolta amorphe, flanqué d’un James « Soprano » Gandolfini pas plus réveillé (on les a connus tous deux plus convaincus...), ce film se traîne lamentablement, déroulant péniblement une histoire de couple infernal qui sème les cadavres de femmes isolées et fortunées... Un genre de Bonnie and Clyde sans charme, bien qu’il soit constitué de Jared Leto, surexcité (et affublé d’un hilarant toupet) et Salma Hayek, qui tente désespérément de faire garce. Efforts réduits à néant par l’indigence d’un scénario plat et convenu, encore alourdi par une mise en scène peu inspirée. Le montage parallèle agrémenté de flash-backs voudrait complexifier un brin l’affaire, mais rien n’y fait : on s’ennuie ferme devant autant de conventions. Et ce n’est pas la vie brisée du flic (épouse assassinée, gamin distant, maîtresse dépassée) qui vient relever le niveau. On atteint cependant le fond lorsque après s’être bien repu du spectacle des différents meurtres qui jonchent le récit, Todd Robinson s’attarde avec une répugnante complaisance sur une exécution par chaise électrique. Une parfaite illustration de la banalisation de la violence, à fuir d’urgence.
Galerie photos
Votre avis
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.
harry carasso 13 juin 2007
Cœurs perdus - La critique
Tout d’abord, il convient de préciser que Todd Robinson, le réalisateur du film, est le petit-fils du "cop" interpreté par Travolta. Il sait donc de quoi il parle, puisqu’il s’agit, en plus, de faits divers réels.
Dans le genre, je préfère ZODIAC, mais Robinson s’en tire asez bien, malgré un montage alternatif un peu compliqué et pas toujours facile à suivre. Mais Selma Hayek est parfaite dans son rôle.
Travolta a un peu grossi, mais il reste attachant, quoique Gandolfini lui ravit la vedette (il est encore plus gros...)
Je préfère ce type de film" aux "premiers films" de la Quinzaine des réalisateurs...
Un mot à propos des cartes : UGC vient d’en sortir une, réservée aux porteurs de VISA PREMIER, qui est un vol manifeste. Vous vous laissez débiter 14.70 euros et vous recevez deux cartes, que vous croyez valables
pour un nombre indefini d’entrées, pendant 9 mois, moyennant 5.85 E par séance, payables avec la carte bleue. Erreur ! les cartes sont valables pour une seule entrée, et déchirées par la caissière ! 7.35 la séance, c’est pas mal, mais Gaumont accorde 6.70 aux seniors, qu’UGC ignore.
harry carasso