harry carasso

Les 2 avis cherchent des poux dans le crâne d’un chauve. Nicol ne cherche pas à rendre Cage sympathique, il lui laisse carte blanche pour montrer quelqu’un qui, ayant commencé par se passer pour Juif, finit par assumer son rôle de marchand d’armes à sa façopn, c’est à dire ni meilleur ni pire que les marchandes d’armes ou d’alcool, qui "ne fournissent pas, comme lui, des crans de sûreté sur leurs cigares ou sur leurs boissons".
Et s’il semble s’en tirer à bon compte vers la fin, il nous fait parfaitement comprendre qu’il n’est plus qu’en sursis, jusqu’au moment ou un autre prendra sa place, et il finira comme celui qui le snobait au début.
La grande originalité du film c’est de ne jamais nous ennuyer, alors qu’il aurait pu être prêchi-prêcha d’un bout à l’autre. Voyez JARHEAD (on ne nous explique même pas que ça veut dire "tête de bocal"), pourtant bien fait, mais qui ne nous épargne aucun des "fuck" et fucken" dont les Américains se plaisent à saupoudrer leurs films, depuis que les codes de conduite sont devenus lettre morte.
Je pense que LORD OF WAR et CONSTANT GARDENER ont le mérite commun de nous exposer les dangers qui nous menacent
tout en nous distrayant, et sans que cela sombre dans l’édifiant, comme c’est souvent le cas.
harry carasso

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Les tueurs - la critique + test DVD

Plutôt que d’aller copier sur IMDB, d’où vous avez extrait la splendide photo d’Ava Gardner, je préfère vous dire un peu plus sur le "remake", réalisé en 1964 par le non moins expert Don Siegel, avec une distribution tout aussi éclatante : Lee Marvin - Angie Dickinson - Ronald Reagan (oui !) - l’inquiétant Clu Gulager et le regretté John Cassavetes. Il n’a pas la prétention d’être le premier du genre, et en plus, étant en couleurs et sur DVD, il est aussi accessible. Il a été noté 6.9/10, soit un de moins que le Siodmak, mais pour moi, il le vaut bien. D’autres réalisateurs connus (…)

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Cœurs perdus - La critique

Tout d’abord, il convient de préciser que Todd Robinson, le réalisateur du film, est le petit-fils du "cop" interpreté par Travolta. Il sait donc de quoi il parle, puisqu’il s’agit, en plus, de faits divers réels. Dans le genre, je préfère ZODIAC, mais Robinson s’en tire asez bien, malgré un montage alternatif un peu compliqué et pas toujours facile à suivre. Mais Selma Hayek est parfaite dans son rôle. Travolta a un peu grossi, mais il reste attachant, quoique Gandolfini lui ravit la vedette (il est encore plus gros...) Je préfère ce type de film" aux "premiers films" de la Quinzaine (…)

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Palais royal ! - la fiche du film

J’allais voir PALAIS ROYAL pour rire, je suis resté sur ma faim. Lemercier est une bonne actrice, mais paresseuse en tant que scénariste et carrément absente quant à la mise en scène. Son "casting de rêve" part dans toutes les directions, sauf Deneuve, Wilson et Aumont, qui en ont vu bien d’autres. Le professionalisme, ça se voit tout de suite. Le dilettantisme aussi. La scène de masturbation est pénible et la mort finale totalement ratée, parce qu’inutile. On donnera quand même une autre chance à Lemercier, okay ? harry

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Black Book - Paul Verhoeven - critique

Bravo, M. Le Vern, d’accord avec vous à 100%% en ce qui concerne BLACK BOOK.J’ai rarement vu un film aussi "plein" Sauf lorsque vous qualifiez le plan final d’actuel et évocateur. M. Verhaegen vous a annoncé la couleur dès le début du film : un sous-titre indiquant la date d’Octobre 1956. Les soldats israéliens qu’on voit évoluant sur le plan final ne se massent pas devant les miradors du "Mur", mais se rassemblent pour foncer vers le canal de Suez, en accord avec la France et la Grande Bretagne. Ce qui veut dire que le bazar a recommencé, onze ans après la "Libération". J’y étais, en (…)

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Cœurs - la critique

Oui, je veux bien accepter toutes ces précisions et éclaircissements. Mais je ne regrette pas d’être allé voir ce film sans "doc" préalable, ce qui m’a permis deux heures de pur bonheur, malheureusement gâchées par une fin que j’ai trouvé indéchiffrable, avant "doc". C’est sans doute un testament, mais moi, qui n’ai que cinq ans de moins que Resnais, j’aimerais VIVRE, sans me poser trop de questions sur la mort. Et puis, ce n’est qu’une adaptation d’une pièce de théâtre, mais si AR l’a rélisée c’est qu’il se trouvait sur la même longueur (ou racourci ?) d’ondes que l’auteur de la pièce. (…)

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La mystérieuse flamme de la reine Loana - Umberto Eco - La critique

Enthousiasmé par ce livre, j’ai voulu en savoir plus. Page 250-251, Umberto Eco résume l’action d’un album de TIM TYLER, publié en 1935 par Lyman Young, qui ressemble étrangement au sujet de SHE, roman victorien de H. Rider Haggard publié en 1887 et porté six fois à l’écran. Pourquoi Eco ne le dit pas ? Tout simplement parce qu’il ne fait que résumer Young (1893-1994), seul redevable pour le copyright de HRH. Umberto Eco s’en est servi pour illustrer sa propre fascination vis-à-vis de la mort, et il a fait aussi bien que Bob Fosse dans son ALL ABOUT JAZZ. Harry Carasso

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