Cours, Olga, cours
Le 25 août 2021
Olga Kurylenko, beauté létale face à James Purefoy et Morgan Freeman dans le première réalisation de Stephen Campanelli.
- Réalisateur : Stephen Campanelli
- Acteurs : Morgan Freeman, James Purefoy, Olga Kurylenko
- Genre : Action, Thriller, E-Cinéma
- Nationalité : Américain, Sud-africain
- Editeur vidéo : TF1 Vidéo
- Durée : 1h32mn
- Date télé : 25 août 2021 22:45
- Chaîne : NRJ 12
- Titre original : Momentum
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Résumé : Alex Farraday, l’une des meilleures braqueuses du monde, sort de sa retraite pour effectuer un dernier casse et s’emparer de précieux diamants. Lorsque son visage est accidentellement révélé pendant l’opération, elle est contrainte de fuir la ville. Elle devient la cible de la CIA et d’une organisation criminelle internationale, prête à tout pour la faire disparaître. Il ne s’agit pas que de diamants, mais Alex l’ignore encore. Alors qu’ils doivent la neutraliser par tous les moyens, les adversaires d’Alex réalisent rapidement qu’elle est la proie la plus dangereuse qu’ils n’aient jamais traquée...
- © Universum Film Home Entertainment
Critique : Haut les flingues ! L’actrice et mannequin Olga Kurylenko, trop souvent reléguée au rang de second rôle « atout charme » au sein du casting de grosses productions (Quantum of Solace, Max Payne, Hitman, Oblivion), reprend cette fois-ci du service - en tête d’affiche s’il vous plaît - sous la direction de Stephen Campanelli, un cadreur chevronné parti s’aguerrir à la réalisation. Comme premier test, il a choisi de se placer à la barre d’une série B sous testostérone (ou œstrogène, c’est selon) entremêlant courses-poursuites échevelées, coups fourrés, manipulations et machination politique. Si la mise en scène est loin d’être à blâmer (elle lorgne aussi bien du côté du thriller à la Jason Bourne que vers l’esthétisme façon bourrinage régressif à la John Wick), l’intrigue peine en revanche à se trouver un semblant de cohérence. Il n’y a qu’à voir le braquage de banque hystérique et -bancal que l’on nous sert en guise d’introduction pour bien se rendre compte qu’on ne partira pas sur des bases d’écriture très saines.
- © Universum Film Home Entertainment
En prenant bien soin de pas trop fatiguer les neurones, la suite dégage cependant assez de rythme et d’efficacité pour répondre au cahier des charges relatif à ce genre de spectacle. Ce qui nous aura principalement plu dans Code Momentum, c’est l’aisance avec laquelle Olga Kurylenko incarne une femme létale sachant aussi bien jouer de la gâchette avec crédibilité que de tenir tête tout de long à un James Purefoy cabotin (homme de main à la solde d’un politicard véreux incarné par Morgan Freeman, hélas présent à l’écran pour environ trente minables petites secondes montre en main). Son rôle de femme forte sied d’ailleurs comme un gant à notre belle Olga. À tel point que l’on serait tout à fait disposé à la voir réitérer l’expérience à bord d’une production criblée de balles plus aboutie. En faisant l’impasse sur un dénouement venant boucler l’affaire sans trop d’imagination, Code Momentum demeure un produit qui permet d’assurer a priori un minimum son quota de divertissement. Dans le même genre, on a déjà vu pire certes, mais également beaucoup mieux.
Une édition vidéo classique, sans trop de punch, pour un e-cinéma aux allures de DTV.
Les suppléments :
Un making-of de 12mn, promotion sans conviction par les protagonistes du film, dont le réalisateur qui a du mal à convaincre.
L’image :
Piqué convenable, sans flamboyance. Il manque de l’acuité, notamment épidermique, pour étendre toute la sensualité brute de la sublime Olga Kurylenko en audacieuse actioner.
Le son :
Davantage efficace en VOSTF qu’en VF, le 5.1 D.D. fournit l’essentiel des efforts à l’avant, mais sait impliquer les arrière lors des moments plus musclés. Cela tombe bien le film se veut agité de la gâchette.
– Date de sortie en e-Cinema : 13 novembre 2015
– Sortie DVD & VOD : le 3 février 2016
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birulune 19 janvier 2017
Code Momentum - la critique du film + le test DVD
Va pour le côté bessonien du film, Olga joue a peine de son image de James Bond girl, mais bon elle est l’héroïne là et c’est a la famille de son meilleur ami qu’on s’en prend ( le fils de 9 ans court dans la maison pour échapper à une exécution sommaire pendant que maman se prépare psychologiquement à se faire défourailler par des hommes de main libidineux) et j’ai arrêté le DVD:trop violent pour moi violence morale certes mais violence ultra violente et il se dégageait un truc trop réel de cette scène un je- ne-sais-quoi de beaucoup trop malsain.
Ayant kiffé The Abc Of The Death ( 1 et 2) je suis habitué à l’horreur mais là non désolé
Et mettre la Olga en redresseur de tord ne justifie pas l’effroi que provoque cette scène par son réalisme bessonien
Et c’est un bon film sinon