Le 24 février 2012

- Réalisateur : Steven Spielberg
Spielberg qui rit, Spielberg qui pleure. Le cinéaste connaît, après le succès de Tintin, l’un de ses plus gros échecs personnels en France.
Spielberg qui rit, Spielberg qui pleure. Le cinéaste connaît, après le succès de Tintin, l’un de ses plus gros échecs personnels en France.
Après des déceptions comme Amistad, ou encore Munich, le Spielberg sérieux n’intéresse pas le public français qui désavoue totalement Cheval de guerre. Le recours au mélo doublé d’une belle historie d’amitié entre un jeune homme et son cheval en temps de guerre, n’a pas séduit les spectateurs français trop cyniques pour pareil sujet.
Pour son premier jour, le réalisateur des Aventures de Tintin (pour mémoire plus de 3 millions d’entrées en 1ère semaine) a échoué dans sa conquête des 420 écrans qu’il avait pris d’assaut avec à peine 44.000 spectateurs sur tout l’hexagone. Un score décevant qui vire au désastre à Paris/périphérie où la nouvelle monture du père d’E.T. est exsangue dans 62 salles, ratissant péniblement 8.000 entrées, moitié moins que Devil Inside (sorti sur la Francilienne dans 34 cinémas !), ou encore Sécurité rapprochée et Chronicle.
Aux USA, le score est plus mitigé avec 78M$ de recettes pour un budget moyen de 66 millions. Seul le Royaume Uni lui a fait un véritable triomphe avec 28M$ et 6 superbes semaines dans le top 10, alors qu’à titre de comparaison en Autriche, le film démarre lamentablement en 8e position et en Allemagne il commence une carrière médiocre en 5e place, battu par un film turc sorti dans 340 sites en moins, et surtout par Intouchables, le phénomène du moment, outre-Rhin, qui s’envole, mine de rien, vers les 10 millions de spectateurs !
Notre critique : ICI