Le 27 septembre 2011

- Réalisateur : Steven Spielberg
- Acteurs : Emily Watson, Peter Mullan, Jeremy Irvine
- Genre : Drame, Film de guerre
Autant l’affiche de Tintin est d’une laideur sans nom, autant celle de War horse est de toute beauté. Petite analyse du visuel...
Autant l’affiche de Tintin est d’une laideur sans nom, autant celle de War horse est de toute beauté. Petite analyse du visuel...
On vous avait déjà dit à quel point nous détestions l’affiche de Tintin : le secret de la Licorne (ce qui ne préjuge en rien de la qualité finale du film). Aujourd’hui, nous vous proposons un coup d’oeil sur l’affiche de Cheval de guerre, l’autre projet du réalisateur, qui sortira dans la foulée, au début de l’année 2012.
Plus racée, sur un fond pourpre, qui reflète les remous historiques des combats (le film se passe durant la Seconde Guerre Mondiale), l’affiche met en avant la proximité entre le cheval du titre et son cavalier, tous deux vus de profil. Leur amitié qui est au coeur du film est soulignée par l’accroche qui annonce leur séparation, une épreuve que leur imposent les combats mais qui n’est pas mise en place par l’affiche qui a choisi de les rassembler dans la diversité. Toutefois, la figure centrale du visuel est bien celle fière et élégante de l’animal, dont le regard est aussi distant et fuyant que celle de son maître. Après tout, n’est-il pas le titre du film à lui tout seul ? De par la perspective des regards, la distanciation vis-à-vis de nous est donc immédiate et renvoie aux grandes épopées romanesques et aux films tempétueux à caractère classique.
La date de sortie américaine est seconde dans la taille des caractères après le titre. Christmas associé dans notre esprit à Spielberg laisse augurer un joli film universel, pour les petits et pour les grands. Cette dichotomie est flagrante, puisque la majestueuse crinière au vent de la monture rappelle les productions enfantines avec Prince Noir, alors que le regard embué du soldat, lui, s’inspire du drame de la guerre, et, tout en s’éloignant de l’action qu’elle peut inspirer, se focalise sur l’émotion. Une bonne manière d’attirer le public féminin, pas forcément acquis à la cause de Spielberg sur son seul nom sur l’affiche.
Retour sur la bande-annonce ICI