Le 17 avril 2014
- Festival : Festival de Cannes 2014
Alors que l’on peut considérer la venue de Robert Pattinson et de David Cronenberg comme acquise, la 67e édition du Festival de Cannes va se dévoiler pour une édition où grands noms et surprises viendront donner du fil à retordre à la présidente du Jury, Jane Campion...
Alors que l’on peut considérer la venue de Robert Pattinson et de David Cronenberg comme acquise, la 67e édition du Festival de Cannes va se dévoiler pour une édition où grands noms et surprises viendront donner du fil à retordre à la présidente du Jury, Jane Campion...
On ne parle plus que de cela... de la fameuse sélection du festival de Cannes. Les distributeurs frissonnent, certains devront changer de date de sortie en cas de non sélection et revoir leur plan de marketing, d’autres avanceront la sortie de leur derniers efforts cinématographiques à un moment plus opportun pour profiter de l’éclairage médiatique providentiel offert par la plus grande manifestation cinéphile mondiale.
Ce jeudi 17 avril, l’annonce des films en lice pour la Palme d’or va faire grand bruit, alors que les pronostiqueurs et les rumeurs sont les stars de la toile depuis plusieurs jours, voire semaines. Ce n’est pas un hasard si la promotion du dernier Cronenberg avec Robert Pattinson, Maps to the stars commence à s’activer, si l’on a pu découvrir les premiers éléments promotionnels de The Homesman, le nouveau film de Tommy Lee Jones, ou de Jimmy’s Hall, le nouveau Ken Loach grand habitué de Cannes... Rien n’est jamais dû au hasard à ce moment de l’année.
La vraie certitude réside évidemment dans la présence de Grace de Monaco d’Olivier Dahan pour l’ouverture, film polémique, mal aimé selon les rumeurs par la famille royale monégasque et victime d’un affrontement réel entre le réalisateur de La Môme avec le producteur Harvey Weinstein quant au montage final. La présence de Nicole Kidman sur le tapis rouge saura ravir les chasseurs d’autographes de la Croisette. Elle préfigure du glamour que Robert Pattinson chez Cronenberg et Marion Cotillard chez les Dardenne avec Deux jours, une nuit, autre acquis conforté par la date de sortie au 21 mai, sauront généraliser.
La sélection devrait compter une vingtaine de films sur 1800 titres soumis au délégué général du festival, Thierry Frémaux. Certains rêvent de retrouver le nouveau Terence Malick avec Ryan Gosling, mais il n’est pas prêt. D’autres verraient bien le Palmé Ken Loach avec Jimmy’s hall, qui a de fortes chances d’être présent, alors que le réalisateur évoque l’ultime film d’une illustre carrière. Tommy Lee Jones, déjà célébré en 2005 sur la Croisette avec Trois enterrements devrait aussi voir son 2e effort en tant que cinéaste sous le feu des projecteurs cannois avec The Homesman, un western féminin avec Hilary Swank et Meryl Streep. Clint Eastwood dont le musical Jersey Boys avec Christopher Walken, devrait sortir le 18 juin, pourrait être de l’aventure, tout comme Woody Allen qui vient de finir son film en costume, Magic in the Moonlight, sur la Côte d’Azur !
Grande interrogation sur la présence du sulfureux Welcome to New York d’Abel Ferrara avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset inspiré par l’affaire DSK !
Du côté des films français on pourrait retrouver dans la cour des grands Céline Sciamma (Naissance des pieuvres et Tomboy) pour son Bande de filles sur lequel Pyramyde Distribution n’a encore communiqué aucune date de sortie. Olivier Assayas devrait logiquement imposer son casting iconoclaste (Binoche, Chloe Grace Moretz et Kristen Stewart) sur le tapis rouge, avec Sils Maria, prévu en salle pour la fin de l’été ! Evidemment Michel Hazanavicius avec The search, avec Annette Bening et Bérénice Béjà, un drame sur le conflit opposant les Russes et les Tchétchènes, et Bertrand Bonnello pour Saint Laurent (l’autre biopic consacré au couturier), devraient être de la partie. Ce sont des cinéastes habitués de la sélection et leurs films s’inscrivent dans une logique de sélection imparable.
La 67e édition du festival de Cannes se tiendra du 14 au 25 mai, sous la présidence de Jane Campion (Palme d’or en 193 pour La Leçon de Piano).
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