Le 19 mai 2010

- Festival : Festival de Cannes 2010
Une nouvelle journée riche en oeuvres de grande qualité, avec la présentation du dernier film français de la compétition.
Une nouvelle journée riche en oeuvres de grande qualité, avec la présentation du dernier film français de la compétition.
Ce mardi 18 mai a été marqué par la présentation de deux films en compétition très appréciés des critiques. Tout d’abord, Xavier Beauvois revient sur la Croisette en représentant la France grâce à Des hommes et des dieux qui évoque le fondamentalisme religieux à travers le destin d’une communauté cistercienne enlevée par des islamistes en Algérie dans les années 90. Un sujet délicat qui a fait forte impression sur le public cannois et les critiques présents.
Autre belle surprise avec le nouveau Abbas Kiarostami, Copie conforme qui met en avant le talent de Juliette Binoche qui pourrait bien créer la surprise avec un prix d’interprétation. Pour la première fois, le réalisateur iranien s’est entouré d’acteurs professionnels qu’il a dirigé dans le cadre enchanteur de la Toscane. Le film a convaincu bon nombre de festivaliers.
Les gazettes ont toutefois retenu les larmes de Juliette Binoche lorsqu’en pleine conférence de presse, on annonçait le début de la grève de la faim entamée par le réalisateur iranien Jafar Panahi, toujours incarcéré en Iran. Abbas Kiarostami en a profité pour appeler les autorités de son pays à la clémence.
L’événement de la soirée fut la projection hors compétition du dernier Stephen Frears intitulé Tamara Drewe et tiré d’une célèbre BD.
Enfin, les classiques cannois ont fait parler d’eux en ce mardi grâce à la toute première projection de l’intégralité du film Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir qui avait subi les foudres de la censure à sa sortie. Grâce à la patience d’une critique de cinéma acharnée, le classique de Renoir a donc fait peau neuve en intégrant des séquences que l’on croyait disparues.