Le 23 mai 2009

- Festival : Festival de Cannes 2009
Beaucoup de déceptions au programme de cette journée franchement peu passionnante.
Beaucoup de déceptions au programme de cette journée franchement peu passionnante.
Il y a des jours comme cela où il faudrait mieux rester couché. Cette phrase banale a sans nul doute été ruminée par bon nombre de journalistes durant ce long vendredi 22 mai, riche en promesses déçues. Cela a commencé par la présentation du dernier Terry Gilliam The imaginarium of doctor Parnassus qui a une fois de plus déçu les attentes de ses fans les plus acharnés. Peu furent enthousiastes à la sortie de la projection.
Présenté dans une version longue de 2h45 qui sera sans nul doute remaniée pour la future sortie en salles, Soudain le vide du scandaleux Gaspar Noé n’a provoqué que l’ennui des journalistes présents en début de projection. Alors que la salle se vidait progressivement, l’oeuvre visiblement ennuyeuse et répétitive n’a recueilli aucun applaudissement à l’issue de ce qui fut ressenti par beaucoup comme un long, très long calvaire.
Seul rayon de soleil dans cette journée morne, le dernier Elia Suleiman The time that remains, sans provoquer d’enthousiasme débordant, a su glaner un certain nombre d’avis positifs. Il semble toutefois peu probable de le retrouver au palmarès final.
Tsai Ming-liang et Isabel Coixet auront la lourde tache, samedi, de clore un festival en demi-teinte.