Le 9 juillet 2018
- Voir le dossier : Box-office américain
Les cinq premières places du classement des entrées en cette fin de semaine aux États-Unis sont toutes accaparées par des suites, dont deux récits super-héroïques
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En pole position, Ant-man et la Guêpe, nouvel épisode de l’univers cinématographique initié par Marvel, s’il effectue de plus fructueux premiers jours que son prédécesseur Ant-man (76 millions de dollars empochés contre 57 pour l’aventure initiale de l’homme-fourmi en 2015), demeure bien en-deçà des résultats éléphantesques des plus récentes aventures estampillées Marvel qu’ont été le phénomène culturel Black Panther en février dernier (un démarrage à plus de 200 millions de billets verts pour un total ahurissant de presque 700 millions), et l’événement infini – sans surprise cette fois – Avengers 4, avec une entrée record chiffrée à plus de 257 millions de dollars, pour un total qui atteint aujourd’hui les 674 millions. Ce deuxième opus d’Ant-man se place par ailleurs comme le plus faible démarrage de la saga super-héroïque depuis… le premier Ant-man lui-même. De quoi s’inquiéter pour Marvel ? En rien, il s’agit d’un budget beaucoup plus restreint que celui d’Avengers 4 (moins de 180M$ contre près de 300 pour le consortium de super-héros). Ant-Man et la Guêpe comble donc Disney et les pronostiqueurs.
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Pour son quatrième week-end d’exploitation, le dernier né des studios Pixar, Les indestructibles 2, fort d’une trentaine de millions de dollars supplémentaires, engrangés ces trois derniers jours, et une baisse de fréquentation relativement faible de 37 %, parvient à dépasser la barre titanesque des 500 millions de dollars de recettes, doublant par la même occasion quasiment les scores du film originel – qui s’élevaient à l’épilogue de sa carrière à 260 millions de billets verts à l’époque. Si l’on tient en compte l’inflation, le premier film est tout de même battu, puisqu’il n’avait empoché que 384.994.400$. Un triomphe absolu, donc, qui confortera le studio dans sa politique de mise en chantier de suites des valeurs sûres de la maison.
Jurassic World : Fallen Kingdom ne réitère pas le triomphe absolu de son prédécesseur réalisé par Colin Trevorrow, qui avait dépassé les 650 millions au cumul, car, pour son troisième week-end d’exploitation, le long-métrage de Juan Antonio Bayona atteint 333 millions de dollars de recette, et ne peut désormais qu’espérer dépasser la barre des 400 millions. Toutefois, c’est un bel effort pour Universal qui voit son film largement au-dessus de Deadpool 2 ou Solo : A Star Wars Story. Il s’agit du 4e plus gros succès annuel aux USA et, avec les chiffres internationaux, le film a dépassé la barre symbolique du milliard de recettes !
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La « première purge » produite par Blumhouse (en fait la 4e au cinéma) se révèle quant à elle aussi rentable que les précédentes, puisque, si American Nightmare : les origines ne récolte que 17 millions de dollars pour ses trois premiers jours, il avait derrière lui déjà deux jours d’exploitation et 14M$ dans le moteur. Au total, à l’issue du week-end, il a donc grappillé 31M$, ce qui est énorme pour un film Rated R, et, de surcroît, le 4e volet d’une franchise de série B qui aurait pu s’étioler avec le temps. Il n’en est rien.
À noter, également, que le guerrier Sicario 2 – la guerre des cartels rembourse son budget de 35 millions, avec 7 millions de dollars amassés lors de son deuxième week-end d’exploitation. La chute de 61.6% est élevée, mais son score demeure largement positif. Il saura dépasser les 46M$ du film de Villeneuve, et se positionnera en fin de carrière au-dessus des 50M$, de quoi permettre l’ouverture d’un 3e volet.
Le documentaire sur Whitney Houston, sobrement intitulé Whitney ne provoque pas de ravages, mais dépasse toutefois le million sur un parc de 452 salles. Le remake de Superfly est sur le point de cesser de battre des ailes à l’issue de son 4e week-end, où il comptabilise péniblement 19M$.
Jean-Paul de Harma
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