Le 26 décembre 2008
- Voir le dossier : Box office 2008
Au programme de ce mois de mai : Cannes, ce vieux mâle d’Indiana Jones et des furies dans la ville...
Au programme de ce mois de mai d’un calme olympien : Cannes, ce vieux mâle d’Indiana Jones et des furies dans la ville...
Les tops
– Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal
– Sex and the city
– Un conte de Noël
– Jackpot
– Cleaner
Les flops
– Nés en 68
– Tu peux garder un secret
– Les aventures d’Impy le dinosaure
– Ken 1, l’ère de Raoh
– Semi-pro
Semaine du 07 mai 2008
– Parmi les pires comédies de l’année, Jackpot a eu l’insolence de dépasser le million ! Cameron Diaz, bombasse, mais que fais-tu dans cette daubasse ?
– Tu peux garder un secret ?, ersatz français de Sex and the city, ne brille guère par ses chiffres, le dernier Alexandre Arcady a à peine franchi la barre des 220.000 working girls. Pas drôle pour lui, ni pour elles.
– G.A.L. et le terrorisme espagnol n’a pas fait recette : 63.000 intéressés, malgré la présence de José Garcia.
– Bataille à Seattle traitait d’un sujet brûlant (les manifestions anti OMC) avec un certain talent, mais la première réalisation du comédien Stuart Townsend est passée inaperçue (66.000 manifestants d’extrême gauche l’auront acclamé).
– Même si Teeth ne manquait pas de dents dans son vagin, son humour vaginal n’a été célébré que par 40.000 machos émasculés.
– Les aventures de Impy avait le charme fauché des productions 3D européennes. Avec 170.000 diplodocus dans 284 salles, l’éclosion n’a pas été à la hauteur des ambitions d’Océan films. Quelle idée aussi de le sortir après les vacances ?!!!
– Wonderful town a confirmé le manque d’appétence des Français pour les films d’Asie. Je sais, je me répète, mais chaque mois de nouveaux cas viennent étayer l’affirmation ! Avec un peu plus de 20.000 entrées, cette production thaïlandaise est passée relativement inaperçue.
– Agnus dei, en provenance d’Argentine, a pour sa part été mâté par 15.000 amateurs sur 17 salles. Pas terrible.
– Moi qui ai servi le roi d’Angleterre dans deux salles parisiennes s’est approché tout de même des 5.000 entrées. Une bonne moyenne par écran.
– Parmi les catastrophes de la semaine, la sortie technique de Drillbit Taylor, garde du corps et J’aimerais partager le printemps avec quelqu’un (tourné avec un téléphone portable !) sont totalement passés inaperçus.
Semaine du 14 mai 2008
– Cleaner a connu une carrière miracle : 300.000 tickets vendus pour ce thriller du pauvre avec Samuel L. Jackson. Comme quoi les produits vidéos, en période de vache maigre, cela peut faire illusion.
– Enfances et ses six courts a eu beaucoup de mal à dépasser la barre des 10.000.
– Et puis les touristes, malgré la gravité de son sujet (l’après Auschwitz), a drainé 32.000 spectateurs dans une trentaine de salles, sans grands frais. Plutôt pas mal.
– Le journal d’une baby-sitter, malgré la présence de Scarlett Johansson a connu une carrière difficile aux alentours des 65.000 fans de l’actrice. Flip flop !
– Ken 1, l’ère de Raoh n’aura pas survécu longtemps. Le manga n’a pas dépassé les 30.000 cosmic boys dans 51 salles. Une sale affaire pour Eurozoom.
– Semi-pro n’avait rien pour lui. Non seulement il s’agissait d’un métrage avec Will Ferrel, mais en plus c’est un Will Ferrel qui s’est sévèrement planté aux USA où le comédien est roi. Ajoutez à cela le fait que cela soit sur le basket, et vous saisirez aisément l’échec cinglant de cette comédie qui a tenu tout juste deux semaines à l’affiche : 34.000 joueurs sur 115 salles, c’est un désastre.
– Sous les bombes, qui aborde la guerre au Liban, a eu une petite carrière parisienne à 10.000 spectateurs. Vu que le film est sorti initialement dans 10 salles, on pourrait crier au désastre, mais au moins il a eu une certaine tenue.
– On the rumba river et le documentaire Nous avons bu la même eau ont grappillé quelques entrées entièrement aux frais de leurs distributeurs respectifs.
Semaine du 21 mai 2008
– Indiana Jones a fait un retour remarquable. Sur la Croisette et dans 900 cinémas, ses 4.199.000 spectateurs ont célébré dignement la 4e aventure du héros chapeauté, l’élevant au 3e rang des films de l’année 2008. C’est tout de même le score le plus faible de la saga, chacun des autres opus ayant dépassé les 5M d’entrées, voire les 6M pour les segments 1 et 3.
– Un conte de Noël, favori des critiques, a eu une belle carrière sur seulement 102 écrans, avec un total de 550.000 invités conquis. L’un des plus gros succès de Desplechin, cela va sans dire.
– Un nouveau désastre pour Laetitia Casta, l’ancien mannequin, recyclée en comédienne, n’a pas réussi à tirer Nés en 68 vers le haut : 25.000 soixante-huitards dans 104 salles pour la première semaine, en contexte cannois, alors que le film essuyait l’outrage de ne pas avoir été sélectionné, c’est calamiteux. Au total, c’est 60.000 tickets qui ont été vendus alors que la concurrence était quasi nulle !
Semaine du 28 mai 2008
– Démarrage très glam pour Sex and the city, le film, malgré sa privation cannoise. Personne n’avait envisagé les 800.000 furies de sa semaine de lancement. Avec un total de 2 millions de coquettes, le distributeur Metropolitan tient là son plus gros succès annuel.
– Française est parvenu aux 100.000 entrées dans 49 salles. Un score honnête.
– Maradona par Kusturica et ses 40.000 supporters n’avait même pas de quoi remplir le Stade de France, et ce, malgré la promo cannoise plutôt intense.
– Grace is gone, film sur le deuil avec John Cusack, n’a pas fait grande impression avec ses quelques 20.000 mamans émues.
– L’horreur pour un film de vampire, ce n’est pas le sang qui coule, mais ses chiffres au box-office. Proche de la sortie technique, Rise n’est même pas parvenu à glacer le sang de ses 20.000 victimes dans 30 salles. Nul !
– Haïti chéri s’est, quant à lui, discrètement orienté vers les 10.000 haïtiens dans 12 salles. Très moyen, mais le film était tout petit...
– La sexualité chez les sexagénaires, cela n’intéresse pas grand monde. Celle des transsexuels non plus. En tout cas, le désaveu pour Trop jeunes pour mourir et Soap laisse circonspects, tant sur le papier les sujets étaient troublants, mais il est vrai qu’avec respectivement 2 et 1 salles sur Paris, que pouvaient-ils attendre d’autre ?
Galerie Photos
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