Le 21 février 2017


- Scénariste : Cory Levine>
- Dessinateur : Ian Bertram
- Editeur : Glénat
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 8 février 2017
En 1855 dans un New York bouillonnant, une bande de gamins va tenter de survivre dans ce monde corrompu et ultra violent. Il était une fois New York et l’Amérique en BD.
UN bon coup de poing scénaristique et graphique, Bowery Boys ne fait pas dans le détail et c’est tant mieux. Une bande dessinée qui ravira les aficionados de la version cinématographique de Scorcese avec Gang of New York.
1855, les migrants affluent sur New York. Bienvenue à Five Points, carrefour de communautés déchirées par les guerres de gangs. Le jour où son père est arrêté pour meurtre, le jeune irlandais Nikolaus McGovern rejoint un groupe hétéroclite de gamins victimes de la violence des rues. Ensemble, ils vont devoir faire face à la corruption politique, aux affrontements entre bandes rivales, aux premières réformes ouvrières et à la xénophobie ardente. Triompheront-ils des oppresseurs ou succomberont-ils à la marche du progrès ?
Rappelant l’explosif Gangs of New York de Scorcese, Cory Levine et Ian Bertram nous plongent dans une aventure turbulente au cœur du New York des grandes migrations, de la violence des faubourgs et de la révolution industrielle.
Bowery c’est un quartier du New York populaire, une jungle humaine où la loi est celle du plus fort. C’est dans ce western urbain que l’on découvre des gamins qui vont tenter de survivre et la lutte sans merci qui s’annonce va vous en mettre plein les mirettes. Sous perfusion d’une violence permanente, cette série réunie des personnages au charisme ciselé qui fait la force de cette histoire. En effet, pas de répit pour le lecteur, en plein révolution industrielle, ce New York est bouillonnant, les communautés s’affrontent, les politiques sont pourris, la corruption touche tout le monde, une bande dessinée brûlante de violence, une Amérique qui n’a pas vraiment changé, c’est assez jouissif.
208 pages - 16,95 €