Le 4 février 2020
- Scénaristes : Jimmy Palmiotti>, Amanda Conner>
- Dessinateurs : Lee Bermejo, Charlie Adlard, Jim Lee, Simonson, Walter, Dan Panosian, Dave Johnson, Amanda Conner, Adam Hughes, Becky Cloonan, Chad Hardin
- Coloristes : Lovern KINDZIERSKI , John Kalisz, Alex Sinclair, Paul Mounts, Tomeu Morey, Lee Loughridge, David Stewart, Alex Sollazzo
- Genre : Action
- Editeur : Urban Comics
- Famille : Comics
- Date de sortie : 24 janvier 2020
Birds Of Prey Harley Quinn est un des trois récits consacrés aux différentes membres du groupe Birds of Prey. Ce comic, comme l’indique son titre, se concentre sur Harley Quinn. Les deux autres volumes sont axées sur The Huntress et Black Canary.
Résumé : Amanda Conner et Jimmy Palmiotti ont écrit cette série dont Harley Quinn tient le rôle principal. Chad Hardin et Stéphane Roux l’ont illustrée. Mais dans l’épisode introductif, Harley Quinn est dessiné par toute une flopée d’artiste, dont jim Lee et Charlie Adlard entre autres.
Le graphisme de la couverture, réalisé par Lee Bermejo, ne correspond pas à celui de la série, réalisé principalement par Chad Hardin. Après un petit texte nous resituant le personnage dans l’univers DC, on démarre avec une histoire folle où Harley se cherche un nouveau dessinateur pour sa série, et là défilent les grands talents du comics qui se fendent chacun d’une planche.
Puis, s’ensuit huit chapitres de la série Harley Quinn à Coney Island – ce n’est pas le titre original mais notre version, et ça résume bien l’action – et le tome se conclut avec un dernier chapitre court où Harley Quinn revient sur ses origines. Le recueil se finit sur un cahier graphique avec plusieurs recherches de planches et de couvertures.
L’histoire en elle-même est prétexte au grand délire scénaristique, et le but n’est pas tant de créer une tension dramatique que de partir dans des grosses blagues. Harley fait du roller derby, Harley pourchassé par des tueurs à gages, Harley adopte un chien, Harley et Ivy poison vont à la plage etc...Un fil rouge se déclare au fur et à mesure (avec ces tueurs qui veulent sa tête, pourquoi ? Qui les emploie ?). Cet arc trouve sa résolution dans le dernier chapitre du recueil, qui ouvre sur de nouvelles intrigues pour les tomes à venir. Notons que la résolution est aussi délirante que l’ambiance de la BD, la ligne est tenue.
Le personnage de Harley n’a pas de limites, parfois, on a l’impression que certaines scène sont là uniquement pour le rappeler, car la plupart du temps, elle ne part pas vraiment en vrille. Mais il faut reconnaître que le traitement de la violence et surtout ses conséquences permettent de bon gags.
Urban Comics
Le palmarès graphique du premier épisode est indescriptible. Tant d’auteurs s’enchaînent que c’est impressionnant. Une belle ouverture pour une histoire prétexte à un défilé de talents où l’absurde règne en maître.
Les huit premiers chapitres de la série se stabilisent. Couleurs pops, grandes cases voire dessins presque pleine page, style semi-réaliste avec des clins d’œil barrés. Le dessin est presque plus sage et moins fou que les récits. Sauf quand il vous ménage quelques envolées avec l’apparition de personnages hallucinants. Le dessin, s’il n’est pas complètement fou, déborde quand même d’énergie et permet de rendre vraiment le dynamisme complètement barré de Harley Quinn.
Birds Of Prey Harley Quinn est finalement le lancement d’une série spécifique à Harley Quinn. Si l’on accroche, il faut espérer que Urban Comics nous offre la suite ! Une série barrée sans vrai suspense, il s’agit plus d’une série d’humour avec un zeste de violence, pour ne pas oublier que Harley Quinn n’a pas de limites.
232 pages – 19€
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Galerie photos
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