Birdcage Castle T1 – La chronique BD

Ce premier tome démarre tout de suite très fort. Jugez vous-même : une fille enchaînée à un cadavre, effrayée de ne pouvoir survivre seule dans un endroit inconnu...
Passé ce cap, nous retrouvons six jeunes lancés à la recherche d’une camarade disparue. Une piste vraiment floue les mène à un vieux parc d’attractions et ils décident de commencer par visiter ce château des amoureux où la disparue se serait peut-être rendue.
Mal leur en prend, puisqu’ils se retrouvent endormis et se réveillent dans un bâtiment mystérieux, reliés deux à deux par une chaîne métallique. Découverte macabre, la mort est programmée pour ceux qui refuseraient de rester en paires ! Un individu étrange doté d’un masque d’oiseau organise le jeu et mène en bateau les six lycéens, dont la personnalité profonde va se révéler au fur et à mesure des épreuves qui leur sont imposées.

Rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît, mais cela, on s’y attend dès le début. Par contre, les rivalités qui refont surface, la peur sourde qui les habite un à un, les trahisons de dernière minute, et cette omniprésente peur de mourir sont menées tambour battant. Alors qu’on passe d’une paire à l’autre, on se demande vraiment à quelle sauce ils vont être mangés et surtout s’ils vont s’en sortir. Ou plutôt qui va s’en sortir finalement. Un personnage semble émerger du lot, Gin Kurobe, celui qu’on évite dans sa classe car il passe son temps à marmonner seul et à parler à voix haute.
Mais ces réflexions permanentes vont se révéler bien utiles dans ce mortel château où chaque choix est irréversible.

Le récit évolue entre tragédie et humour. Humour surprenant qui parfois désamorce l’atmosphère oppressante et d’autres fois tombe un peu à plat, selon nous.

Mais cela n’enlève rien au plaisir qu’on prend à lire Birdcage Castle T1 ! En espérant que les trois tomes suivants seront vraiment à la hauteur du suspense créé dès le coup d’envoi de cette série.