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Près de dix-huit ans d’existence. Des dizaines de milliers d’articles. Plusieurs générations de rédacteurs passionnés…
On ne vous fera pas l’historique complet d’aVoir-aLire mais le contenu du site est produit par une association de rédacteurs à but non lucratif qui, de façon indépendante, développe un regard pointu sur une offre culturelle large, avec une volonté encyclopédique, notamment dans son approche du cinéma.
Aujourd’hui, notre équilibre, notre avenir, est menacé, à la suite d’une décision de justice qui a lourdement sanctionné notre équipe pour l’utilisation de deux clichés issus du film A bout de souffle, œuvre de Jean-Luc Godard que nous défendions et que nous souhaitions faire vivre à travers les yeux des nouvelles générations. Nous pensions ces deux photos destinées à la promotion du film et donc réutilisables sur notre site dans cette optique ; or visiblement, les droits de celles-ci appartenaient au seul artiste qui les avait prises, indépendamment des différents distributeurs que cette œuvre a pu avoir au fil des décennies.
L’utilisation des photos est toujours délicate sur un site bénévole qui ne peut se permettre de passer par des agences de photo, notamment pour les portraits de comédiens, de réalisateurs. En revanche, nous avons toujours scrupuleusement suivi les crédits proposés par les distributeurs, les attachés de presse et les différents photographes qui peuvent parfois signifier amicalement un oubli, une approximation ou une erreur. En cas de souci, nous effectuons une correction des crédits ou nous enlevons à la demande des ayants droit les illustrations.

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Dans le cas d’A Bout de souffle, en dépit d’un retrait immédiat des deux photographies incriminées, nous avons été sommés de payer une somme d’argent conséquente pour notre structure associative, ce qui nous a menés en justice, et à une condamnation par le Tribunal de Grande Instance de Paris à des frais de compensation de l’atteinte portée aux droits patrimoniaux, extra-patrimoniaux… Au total, c’est 11.000 euros, plus 239 euros de frais d’avocats, que nous sommes donc contraints de payer immédiatement. Et c’est sans prendre en compte nos propres frais d’avocat. Dans cette affaire, le plaignant réclamait ni plus ni moins 21.000 euros.
Aussi, après toutes ces années passées ensemble autour du cinéma et de la bande dessinée, à échanger, à vous faire découvrir nos coups de cœur, nous nous voyons contraints aujourd’hui de vous solliciter à travers la plateforme de financement participatif Tipeee afin que chacun à sa manière puisse, s’il le peut, manifester sa générosité et son soutien, en faisant un don à notre association, pour que notre contenu puisse continuer d’exister en ligne et pour que nous puissions poursuivre en toute sérénité notre objectif de partage auprès de notre communauté.
Nous lançons donc aujourd’hui une campagne sur cette page. Le clic est gratuit, chacun pourra en savoir davantage sur la réalité grave de cette décision et comment nous souhaitons y répondre : à vrai dire, sûrement pas en baissant les bras, cela n’a jamais été la politique de la maison, mais humainement, collectivement, et notamment à travers un club VIP qui permettra aux donateurs de bénéficier de nombreux avantages. On se retrouve donc, on l’espère sur Tipeee. Et n’hésitez pas à faire passer le message sur les réseaux sociaux.
En vous remerciant encore pour votre fidélité qui, au fil des ans, a fait d’aVoir-aLire l’un des webzines culturels les plus consultés. C’est déjà cela, le plus beau des cadeaux.