Le 26 août 2020
Un film qui met en appétit, alimente sans plaisir et dont la fin nous laisse sur notre faim.
- Réalisateur : Gonzalo Tobal
- Acteurs : Gael García Bernal, Leonardo Sbaraglia, Daniel Fanego, Lali Espósito
- Genre : Drame, Thriller
- Nationalité : Argentin, Mexicain
- Distributeur : Haut et Court
- Durée : 1h48mn
- Date télé : 26 août 2020 20:50
- Chaîne : Canal+ Cinéma
- Date de sortie : 10 juillet 2019
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Résumé : Seule présumée coupable du meurtre de sa meilleure amie, Dolorès Dreier, jeune étudiante argentine, attend son procès depuis deux ans. Sa famille, soudée, a fait appel au meilleur avocat de la ville. Avec son équipe, elle prépare minutieusement sa défense. Mais à quelques jours du procès, Dolorès est au centre d’un véritable déchaînement médiatique. Des secrets font surface, la solidarité familiale se fissure, Dolorès s’isole, et la stratégie de défense vacille…
Critique : Tueuse manipulatrice ou victime d’une injustice ? Tel est le fil rouge d’un film classique de procès. Efficace, réaliste, propre, mais sans originalité. Non-dits, révélations et rebondissements (ou pas) sont là comme des ingrédients. Malheureusement, la mayonnaise ne prend qu’à moitié, malgré un très bon casting, de la tension, un réel potentiel, mais qui n’est pas exploré. Les personnages sont simplement esquissés. On aurait pu imaginer plein de couleurs et de ressorts. Cependant, l’ensemble reste académique, avec un scénario qui s’apparente à un exercice de style, comme si son auteur voulait s’essayer à un genre nouveau.
Accusée (et non présumée innocente) de meurtre, une beauté impassible reçoit le soutien inconditionnel de sa famille retranchée, entre protection et contrôle, jusqu’à tout perdre (argent, travail...). Mises en scène, campagnes d’influences et répétitions d’interrogatoires sont organisées comme dans un spectacle, jusqu’à induire la gestuelle. Au fil du procès, tout accable l’enfant chérie : intention de tuer par vengeance, dernière personne à avoir vue la victime, dont l’ADN sur des ciseaux de mode est retrouvée chez l’étudiante en mode...
D’abord sans émotions, Dolores se soumet à la machine médiatique et judiciaire. Mais la maîtrise de soi se fissure, pour laisser entrevoir ambiguïtés et angoisses, jusqu’à une fin bien sage, très réaliste, trop proche d’un documentaire.
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