Le 1er septembre 2021


- Réalisateur : Abner Pastoll
- Acteurs : Sarah Bolger, Edward Hogg, Andrew Simpson, Jane Brennan , Caolan Byrne
- Titre original : A Good Woman Is Hard to Find
- Distributeur : Frakas Productions
- Genre : Thriller
- Nationalité : Britannique
- Date de sortie : 25 octobre 2019
- Durée : 1h37mn
- Titre original : A Good Woman Is Hard to Find
Une jeune veuve avec deux enfants, se trouve confronter à un dealer en cavale. Une réalisation efficace qui se perd entre drame social et thriller sanglant.
– Sorti en VOD le 18 août 2020
Résumé : Sarah Collins (Sarah Bolger), élève difficilement ses deux enfants après le meurtre mystérieux de son mari. Un jour, Tito, un dealer indélicat (Andrew Simpson) s’introduit chez elle pour cacher de la drogue.
Critique : Le début du film évoque une chronique sociale décrivant le difficile quotidien de Sarah, une jeune veuve qui élève seule ses deux jeunes enfants. Elle vit dans l’entresol d’un immeuble situé dans une cité infectée par la drogue. On comprend que son mari est mort brutalement, assassiné mystérieusement dans un parc sous les yeux de son fils. Depuis, ce dernier a cessé de parler. La police qu’elle contacte régulièrement ne semble pas pressée de résoudre cette affaire, la liant au trafic de drogue, ce qu’elle n’accepte pas.
Parallèlement, on suit les bizarres allers et venues de Tito, un jeune dealer qui va très vite se mettre en délicatesse avec ses fournisseurs.
Un soir, poursuivi par ses débiteurs, il va forcer la porte de Sarah pour cacher une grosse quantité de drogue qu’il leur a volé. Sous la contrainte, il va plusieurs jours durant utiliser l’appartement comme planque de sa marchandise jusqu’à finir par s’installer comme chez lui.
C’est après que le métrage va basculer dans un thriller hyper violent dont on ne sait s’il manie ou non le second degré. Si ce n’est pas le cas, on est dans un film de genre qui intéresse un certain public friand d’hémoglobine n’ayant pas forcément apprécié la première partie. Au cas contraire, on comprend mal le lien, entre le contexte réaliste du début et le déferlement de violence autour d’une mère de famille transformée en ange exterminateur.
Ces réserves n’empêchent pas de souligner la qualité et le soin apportés à la mise en scène et le jeu des deux acteurs principaux, en premier lieu Sarah Bolger, au physique gracile, qui porte le film sur ses épaules.