Que la fête commence
Le 25 juin 2003
Un long métrage pour promouvoir les courts.
- Genre : Court métrage
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– Dix courts métrages
– Durée totale : 1h25
– Au suivant de Jeanne Biras ; Offside de Leanna Creel ; The Freak de Aristomenis Tsirbas ; The Same de Mark Palansky ; Pourkoi...Passkeu de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche ; Arrêt d’Urgence de Jean-Jacques Dumonceau ; Aujourd’hui Madame de César Vayssié ; Chickendales de Niko Meulemans ; Silver Moumoute de Christophe Campos ; Carcan de Stéphane Levallois.
Un long métrage pour promouvoir les courts. Zéro un offre l’occasion, trop rare, à dix jeunes metteurs en scène d’amener leurs petits films vers un grand public. Une sélection inégale mais une excellente manière de découvrir ces apprentis-réalisateurs, dans des univers parfois diamétralement opposés.
La diffusion d’un court métrage, au milieu du brouhaha des spectateurs qui s’installent, entre les bandes annonces et les pubs défraîchies de la Pie qui chante, offre souvent la seule et bien trop rare occasion à un jeune metteur en scène de faire découvrir son travail... Boudé par les circuits de distribution et cantonné à de rares festivals, le court métrage n’a pas, bien souvent, le succès qu’il mérite [1].
Alors on applaudit des deux mains l’initiative du pas si Grand Méchant Luc Besson et de sa société Europa Corp qui proposent, à l’occasion de la Fête du cinéma, de donner leur chance à dix réalisateurs en choisissant leur court métrage parmi plus de six cents. Les critères ? le coup de coeur. Et voilà un panachage inégal, où se côtoient des univers complètement différents, oscillant entre le clin d’oeil émouvant, la comédie de potaches, la fable romantico-gore, et à noter, deux films d’animation.
Si l’initiative est tout à fait heureuse, on s’attendait à une sélection plus audacieuse. En outre, annoncés comme la crème de la crème, ces courts métrages sont, dans la moitié des cas, assez décevants. Mention spéciale, néanmoins, à l’Américaine Leanna Creel, qui, en dix minutes, dénonce avec force l’absurdité de la guerre, et au Français Stéphane Levallois qui se joue des apparences dans un mini court métrage envoûtant. Quelques bonnes surprises donc et une expérience intéressante pour le spectateur qui décèlera, sans trop de difficultés, les talents de demain.
[1] A relever toutefois l’initiative des salles MK2, qui diffusent, en ouverture des projections à l’affiche, des courts métrages de jeunes réalisateurs, mais aussi de cinéastes qui ont fait leur preuve. Des diffusions dont l’effet de surprise (les titres ne sont pas communiqués à l’avance) est, en outre, des plus agréables !
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