Warhammer 40 000 . T.1 . Volonté d’acier - La chronique BD

Les Dark Angels, légion de l’Empereur parmi les plus mystérieuses, voient un de leurs mondes resurgir du Warp, cette tempête du Chaos qui a englouti des systèmes entiers. Une force expéditionnaire y est conduite, avec un but secret. L’Inquisition mène donc en parallèle une investigation pour découvrir ce que cache cette mission, autant de sauvetage que de rédemption. En face, les ennemis Iron Warriors souhaitent affronter et tendre un piège à leurs anciens frères, tandis que sous la surface de la planète ou dans les mondes autour, des innocents se préparent et vont devoir choisir un camp. Alors oui, forcément, se situer dans l’univers de Warhammer 40 000, c’est un gage de batailles épiques, d’affrontement dantesques, et aussi... de combats héroïques. Pas de surprise donc, les batailles rangées qui ont fait la renommée du jeu de plateau sont bien présentes, mais cette déclinaison des figurines à monter et peindre pour ensuite les faire s’affronter a plus de subtilités qu’il n’y paraît. L’influence du jeu de rôle Inquisitor y est pour beaucoup, puisque les tout-puissants Space Marines sont d’ores et déjà suspects et traqués, mais aussi l’influence des romans, qui privilégient l’aspect psychologique, en développant en même temps plusieurs personnages. Ainsi, même si le rappel des noms en dessous des personnages semble superflu, c’est presque une dizaine de héros qui sont présentés, du simple sergent au chef de chapitre. Les diverses forces en présence ont leurs champions, avec des duels qui s’annoncent et des confrontations à venir. Ce premier tome peut en appeler à l’infini, mais il a le mérite d’être extrêmement prometteur.

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Côté dessin, le comic possède cet aspect un peu difficile à appréhender, qui fait dire au lecteur que certaines choses sont faites un peu à l’économie, comme les doubles pages qui inversent simplement le même dessin. Les couleurs de fond proviennent de logiciels, avec des effets pas toujours heureux, et les personnages manquent de détail, mais l’ensemble demeure cohérent. En effet, les codes de l’univers Warhammer sont bien présents, et il y a un souci des détails sur les insignes, les bannières et emblèmes de l’univers. Les divisions sont plus reconnues que les visages, les références plus que les apparences, mais c’est bien là ce que l’on demande à une bonne adaptation. Tout comme les jeux vidéos n’étaient pas très beaux visuellement, ils apportaient parfaitement le plaisir stratégique de son ancêtre. Pour la bande dessinée, le constat est le même : l’objet en soi n’est pas un ouvrage très artistique, mais le sujet est maîtrisé, convenant très bien aux fans.

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Débarquant dans le monde de la BD, ce tome 1 intitulé Volonté d’acier conviendra idéalement aux familiers de l’univers Warhammer. Pour ceux qui le découvrent, il faudra garder en mémoire que ce monde de guerre éternelle, de science-fiction pessimiste et cruelle, a cependant certains charmes et peut être lu et apprécié par beaucoup.