Wara no tate / Shield of straw, le dernier Takashi Miike dans la compétition cannoise

L’inclassable Takashi Miike confirme, il appartient désormais aux cinéastes dits cannois... Etrange.

L’argument : Ninagawa est un puissant homme politique japonais. Sa petite-fille est assassinée et le suspect se nomme Kunihide Kiyomaru. Un homme qui a déjà tué par le passé. Trois mois plus tard, Ninagawa décide de poster des annonces dans trois grands journaux, explicitant qu’il offre une très grande récompense à l’homme qui tuerait ce meurtrier. Craignant pour sa vie, Kunihide se rend à la police. Mais la récompense proposée par Ninagawa attire les foules... Ce qui ne facilitera pas le transfert du prisonnier.

Notes : Takashi Miike est un cinéaste japonais controversé et adepte de l’ultra violence. Iconclaste devant l’éternel, cela ne l’empêche pas désormais d’appartenir au clan des cinéastes cannois. Déjà en 2011 avec Hara-kiri : mort d’un samourai, il intégrait la sélection officielle, un an plus tard il était encore une fois là pour présenter Ai To Makoto, une oeuvre hybride qui mélangeait romance et comédie musicale lors des séances de minuit.
Cette année le voici de retour avec Wara no tate (Shield of straw) un thriller qui devrait apporter pas mal de rythme dans la compétition cannoise. En effet, il faudra sûrement s’attendre à une cavale infernale (et accessoirement rocambolesque) dont seul Miike a le secret. Ce sera également l’occasion de retrouver Nanako Matsushima, l’actrice révélée par le film d’épouvante japonais Ring, Tatsuya Fujiwara (Battle royale, Death Note) et Tsutomu Yamazaki (Kagemusha). Sachant que le cinéaste a souvent tendance à diviser, Wara no tate est évidemment attendu avec une certaine curiosité.