Le 14 novembre 2012
- Voir le dossier : La saga Twilight
Cinq films, oui, vous comptez bien, cinq. Mais finalement, quel est le meilleur d’une saga plutôt tiède ?
Quel est le meilleur opus de cette série "idiolescente" plutôt tiède ?
TWILIGHT 3, HESITATION
Tentative réussie de s’orienter vers un univers plus sombre, plus torturé par David Slade, réalisateur trash (Hard Candy !. Les impératifs érotico-romantiques de la franchise sont là : torses nus, dialogues de roman à l’eau de rose, musique omniprésente... mais une certaine violence vient insuffler un souffle nouveau au récit, qui pour la première fois captive vraiment.
TWILIGHT 5, REVELATION PARTIE 2
Un final qui sauve la franchise d’une fadeur totale. Le cinéaste Bill Condon s’embourbe lors d’une longue introduction familiale. Il ne prend aucun recul par rapport à la niaiserie des textes, visiblement adoubée par le public, mais dans un second temps, des moments plus épiques viennent donner de l’énergie et de l’émotion à une saga qui en manquait cruellement. Attention à la B.O. qui change de titre toutes les 2 minutes, elle casse les oreilles !
TWILIGHT 2, TENTATION
Le segment de Chris Weitz n’était pas terrible, mais au moins en son temps, il offrait une mise en scène racée, à l’opposée de celle télévisuelle de Catherine Hardwicke qui avait ouvert les hostilités. La fin italienne chez les Volturi aguichait, l’hésitation balbutiante de Bella entre le loup et le vampire, elle, commençait déjà à être risible. Taylor Lautner tombait systématiquement la chemise. Face à une telle exhibition de pectoraux, la salle se marrait ! Culte.
TWILIGHT 1, FASCINATION
Série B sympathique, avec des personnages relativement humains. Pas mal de bonnes choses dedans, mais aussi une absence totale de réalisation et un final laborieux dans une salle de danse. Poussif. Kristen Stewart est une vraie révélation.
TWILIGHT 4, REVELATION PARTIE 1
Le vrai nanar de la saga. Du mélo dégoulinant d’excitation adolescente, d’une mièvrerie totale. Mariage bidon, lune de miel avortée assez risible et naissance d’un bébé monstrueux grotesque. Le film manque de rythme, mais pas de reproche.
Galerie photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.