Turbo - le test blu-ray

Turbo et Dreamworks mettent les bouchées doubles lorsqu’il s’agit de nous enrôler pour un nouveau tour de piste. Retour sur une édition Blu-ray qui emporte tout sur son passage techniquement parlant.

L’argument : Turbo ne rêve que d’une chose : être incroyablement rapide ! Bien que lenteur et prudence soient de rigueur chez les escargots, il est hors de question pour lui d’être comme les autres. C’est alors qu’un étrange accident lui donne le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire : courir contre le grand champion de course automobile Guy La Gagne. Avec l’aide d’amis aussi rusés que stylés, Turbo mettra tout son coeur - et sa coquille, pour prouver qu’aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit.

Le film : Des deux films des studios d’animation Dreamworks de l’année 2013, Turbo fait figure d’exception sur le sol français, l’escargot remporte en effet d’une courte antenne la course au box office dans notre pays (environ 2 400 000 entrées contre 2 350 000 pour Les Croods). A l’international, l’histoire est tout autre, la joyeuse famille préhistorique rétame largement son rival à coquille au niveau du cumul des recettes (587 M$ pour Les Croods alors que le gastéropode fulgurant cale à 282 M$). Il ne fait cependant aucun doute que beaucoup retenterons un petit tour de piste dans les salons en compagnie du sympathique Turbo. L’histoire de ce petit héros drôle et courageux qui veut bousculer les préjugés, dépasser ses limites et donner enfin vie à ses rêves de vitesse devrait ravir les plus jeunes avec son univers coloré et ses multiples rebondissements.

La critique complète : ICI

LE TEST BLU-RAY :
Techniquement, on tutoie l’excellence avec une image d’une précision chirurgicale et un son qui déboîte. Un peu plus de réticence du côté des bonus qui proposent néanmoins quelques bonnes choses.

Les suppléments :

Plutôt nombreux à première vue, la plupart n’excèdent pas plus de quelques minutes :
– Champion’s Corner : Brève interview de Turbo suite à sa victoire, elle se déroule sur un plateau de télévision et est animée par un présentateur en chair et en os.
– Smoove Move’s Music Maker : retour sur les musiques qui alimentent le film sous forme de clips vidéo (dont un en présence du rappeur US Snoop Dogg) avec de nombreux extraits.
– Team Turbo : Tricked Out : un supplément qui met en valeur les personnages des escargots de course avec une présentation en détail de leurs carrosseries.
– Meet Tito - Deleted Scene : présentation alternative du personnage de Tito sous forme de storyboard animé avec une rapide introduction du réalisateur David Soren.
– The Race : séquence en storyboard animé de la scène de la course de tuning où Turbo va acquérir ses nouvelles capacités.
– Shell Creator : un jeu pour les enfants qui consiste à customiser son escargot de course (couleurs, accessoires) comme s’ils étaient à la tête d’un véritable garage pour mollusques.
Des bonus dispensables qui n’apportent aucune information emballante sur la conception du film. Heureusement que l’édition inclut encore Be an Artist qui nous invite durant une heure en compagnie de Dave Burgens, chef de l’animation des personnages pour suivre ses méthodes de dessin et apprendre plus en détail avec de précieux conseils comment esquisser des escargots. De quoi ravir les illustrateurs en herbe et permettre de redonner une touche de caractère à la section bonus.
Figurent également sur la galette les traditionnelles bandes annonces et clips vidéo des dernières nouveautés et longs-métrages des studios Dreamworks ; classique.

L’image :

Piqué, rendu, textures et colorimétrie sublimes. Une image fluide qui délivre un feu d’artifice de couleurs ainsi que des scènes de courses épatantes à plus d’un titre. Dreamworks délivre avec Turbo une copie Blu-ray extatique, un pur bonheur !

Le son :

Attendez vous à encore découvrir du lourd d’un point de vue sonore avec la VO anglaise DTS HD master audio 7.1 qui prend les commandes de tous les canaux pour en mettre plein les oreilles. Bruitages, effets, moteurs qui surchauffent, musiques, dialogues : tout gagne en précision et en dynamisme. La VF DTS 5.1 n’est certes pas aussi tonitruante mais assure tout de même un bel habillage acoustique. Privilégier la VO, c’est alimenter vos tympans du caviar auditif qui vous permettra de vivre pleinement l’aventure.