Le 17 juin 2020
Arte a récemment diffusé trois documentaires consacrés à la ville antique, qui demeurent visibles sur le site officiel de la chaîne.
- Réalisateur : Ian A. Hunt
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Britannique
- Durée : 3h10mn
- Date télé : 20 juin 2020 13:15
- Chaîne : Arte
- Titre original : Pompéi : La vie avant la mort
- Date de sortie : 13 juin 2020
- Plus d'informations : Disponibles sur arte.tv
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Résumé : Parallèlement à l’exposition qui était initialement prévue au printemps au Grand Palais, ARTE proposait samedi 13 juin une soirée spéciale Pompéi, avec trois documentaires dédiés à cette ville mythique, figée dans le temps par l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère. Trois documentaires disponibles sur arte.tv.
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Critique : Ces trois documentaires reviennent sur trois aspects de l’histoire du site : le volcanisme, l’inscription de Pompéi dans l’économie et la politique romaine, l’histoire de l’archéologie pompéienne.
Des trois films, le plus intéressant est Pompéi, la vie avant la mort. il évoque les dernières expériences scientifiques sur le site. Archéologues, historiens, technologies médicales et imagerie 3D se font concurrence pour augmenter significativement les connaissances sur la cité.
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Une expérience fait l’objet de long développements dans le documentaire. Elle consiste à faire passer des IRM aux moulages de Giuseppe Fiorelli, réalisés à la fin du 19e siècle. Ces témoignages des Pompéiens pris dans l’éruption sont un des aspects les plus frappants du site antique. L’archéologue italien qui les rend visibles (les corps étant en réalité des trous dans la couche de cendre qui recouvre la ville), au 19e siècle, ne laisse aucune trace écrite de sa méthode de travail. Les deux historiennes, en passant les corps en plâtre au scanner, essayent d’aller un peu au-delà de la légende que les historiens depuis le 19e ont attribuée à ces moulages. Le « mendiant » par exemple, qu’on a baptisé ainsi en raison de la « bourse » qu’il paraît tenir dans la main, se révèle être un jeune homme de haute naissance. Tous ceux qui semblent avoir péri dans l’éruption sont en réalité des personnes dans la force de l’âge. Cela renverse l’hypothèse admise que seuls les plus vieux et les invalides se seraient fait piéger par le volcan. La conclusion du documentaire est que sont restés au cœur de l’éruption ceux qui avaient le plus à perdre dans la catastrophe. La majeure partie de ses occupants sont partis, notamment tous les étrangers de passage, qui composaient une grande partie de la population de cette ville portuaire.
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D’autres incursions dans les archives de la ville antique sont notables : les graffitis notamment (les dessins d’enfants retrouvés dans les rues, qui sont émouvants car universellement enfantins), ainsi que le passage en revue des aliments conservés, près de deux mille ans après la catastrophe, par une historienne britannique assez haute en couleur.
Sans surprise, ces grandes découvertes font l’objet de solides documentaires sur trois aspects d’une des merveilles de l’archéologie mondiale. Du trio, le documentaire sur le volcanisme paraît moins essentiel.
