The safety of objects

L’argument : Le quotidien de quatre familles habitant dans le même quartier. Le destin de tous les personnages se mêlent les uns aux autres : un avocat, une mère de famille, un garçon veillant sur sa mère à l’article de la mort, une femme sur le point de divorcer...

Coup d’œil : Présenté au festival de Deauville en 2002, The safety of objects reprend le procédé déjà utilisé par Robert Altman dans Short cuts, qui avait effectué un savant montage de plusieurs nouvelles écrites par Raymond Carver. Ici, la réalisatrice a rédigé sept textes différents qu’elle a tenté d’assembler afin de donner une seule unité au récit.
A Deauville, le prix de la Critique Internationale ainsi que le prix d’interprétation (pour Patricia Clarkson) ont récompensé ce long métrage. Satire de la société de consommation, ce film est rempli d’humour. Tous les personnages, aux caractères foncièrement antagonistes, vont prendre conscience de leurs faiblesses respectives, espérant trouver leur salut au travers d’objets rassurants et révélateurs de leurs personnalités. Ce film marque également le retour de Glenn Close, depuis son rôle dans le très médiocre 102 dalmatiens.