Le 19 février 2020
- Date de sortie : 30 août 2018
Disponible sur
Il y a un foisonnement de classifications dans les genres vidéoludiques qui s’enrichit sans cesse. Mais The Messenger parvient, en plus d’être un jeu plaisant, à interroger cette question de la classification et des genres dans les jeux vidéo. Double exploit.
Résumé : Une expérience de plates-formes/action qui cache bien son jeu...et son genre !
Notre avis : Il y a dans The Messenger plusieurs angles d’attaque. Un premier, celui de l’axe descriptif. The Messenger, c’est un jeu a priori plate-forme/action. On reviendra sur le "a priori".
On peut d’ailleurs y repérer une thématique nostalgique, sinon hommage. Clin d’oeil plus ou moins subtil, souvent au travers des dynamiques exploitant le quatrième mur vidéoludique, à des oeuvres du genre "plateformes/action". Notamment un hommage qui ne se cache pas à une série emblématique, terreau de The Messenger : Ninja Gaiden.
Ici, on ne parlera pas de "classique", car ce n’est pas le cas. Bien souvent, certains "critiques" vidéoludiques semblent attribuer le terme "classique" à tort et à travers, évacuant dans la foulée le terme de son sens. Mais c’est un autre sujet...
Enfin, The Messenger peut être considéré par le biais de ce qu’il n’est pas : c’est-à-dire un genre vidéoludique fixe.
En dire trop serait gâcher l’expérience et de toute manière, cela reste difficilement transmissible sans expérimentation manette en main, pour juger de la porosité entre les genres vidéoludiques en règle général.
Ce qui reste assez magique dans The Messenger et à retenir au final, c’est la convergence des éléments proposés. Si on peut reprocher la légèreté du script, les mécaniques de jeu arrivent à la rescousse de manière cohérente.
Les compositions sont trop "tire-larmes à tendance retro" ? Elles restent un rappel sonore et organique du level design.
La liste serait longue et il serait idiot de se faire le simple messager - un comble ! - de ce canevas complexe d’influences vidéoludiques. Non par simple hommage, telle une interview dans le fauteuil de Michel Drucker ou de Mouloud Achour, mais plutôt comme une manière, au moins inconsciente, de s’interroger sur le medium.
Conformément à la méthode The Messenger, ne comptez pas sur nous pour vous en dire trop et vous gâcher l’expérience !
La chronique vous a plu ? Achetez l'œuvre chez nos partenaires !
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.