Le 1er juin 2024
Rien de nouveau sous le soleil chaotique, avec ces monstres d’acier increvables, sinon que le temps de l’égalité homme femme fait son apparition dans les films d’action et que pour héroïne, à la machine, on préfère une femme augmentée. C’est plaisant, mais le genre peine à se renouveler.
- Réalisateur : Tim Miller
- Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Edward Furlong , Linda Hamilton, Diego Boneta, Mackenzie Davis, Gabriel Luna, Natalia Reyes
- Genre : Science-fiction, Action
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Twentieth Century Fox France
- Durée : 2h09mn
- Date télé : 5 juin 2024 23:00
- Âge : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
- Date de sortie : 23 octobre 2019
- Voir le dossier : La saga Terminator
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Résumé : De nos jours à Mexico. Dani Ramos, vingt-et-un ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à deux inconnus : d’un côté Gabriel, une machine Terminator des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor, qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières… L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani, c’est sauver l’avenir de l’humanité.
Critique : Ca y est ! L’intelligence artificielle, qui, mine de rien, est le concept principal de ce film depuis le premier opus, dont on peut aujourd’hui vanter le talent visionnaire, a formellement pris sa place dans ce nouveau numéro de la série des Terminator. Elle s’invite dans le corps d’une jeune femme, projetée du futur vers le présent. Mais cette fois elle n’a rien de la machine, si ce n’est que le transhumanisme est passé par là et qu’elle est devenue un être augmenté. Son acolyte, lui aussi envoyé du futur pour tuer une jeune mexicaine, est en revanche un véritable robot, mais qui a appris à composer avec l’humanité et à adapter son comportement. En cela, Terminator : Dark Fate témoigne d’une certaine innovation, ou du moins, s’est approprié les codes modernes.
- Copyright 2019 Twentieth Century Fox
Tout le reste ressemble à du Terminator pur jus. On se tire dessus, les armes monstrueuses ressemblent à des pénis qui font beaucoup de poussière, de bruit et de feu en explosant, et la musique hurle dans les oreilles. Les robots se prennent des rafales dans la figure, mais se reconstituent immédiatement à partir d’une substance noire et visqueuse qui leur permet de se dédoubler. Et les humains, s’ils paraissent au départ dépassés par tant d’horreurs, font la démonstration que l’intelligence collective et la capacité d’adaptation auront raison du chaos final.
- Copyright 2019 Twentieth Century Fox
Il y a notre Sarah Connor des débuts. Elle a juste pris un sérieux coup de vieux. On avait compris qu’elle était parvenue à sauver son fils John dans les épisodes précédents, pour lui permettre de devenir le futur sauveur de l’humanité. Bon, le scénario a choisi de tuer le fameux John, dans les premières séquences du film. On est perdu quelques secondes, pour comprendre très vite que le fameux John n’aurait jamais été à la hauteur de la jeune mexicaine. Ouf ! L’honneur masculin est sauf, même si l’émancipation féminine a pris le pouvoir. Et il y a notre vieux Schwarzenegger : on lit sur son visage que le premier numéro de Terminator est très ancien et que surtout, nous avons pris un sacré coup de vieux avec lui. Notre robot s’est humanisé au point de se vieillir et... de se construire une sorte d’existence réelle. On ne dira pas tout, mais la petite pépite du film demeure le moment où nos trois héroïnes rencontrent notre Schwarzie dans son bout de cabane. La scène et les dialogues sont très drôles et laissent même supposer chez le comédien une capacité à l’autodérision. On n’y aurait pas cru !
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Allez ! On sait bien qu’on n’est pas venu chercher un film d’art et d’essai en allant voir Terminator. Cela dit, le spectacle demeure plaisant, même s’il est sans aucun doute trop long. Les scènes d’action sont pour la plupart totalement invraisemblables, ce qui ne manque pas de faire sourire. La production a décidé de limiter les renforts d’effets spéciaux, pour se limiter à quelques prouesses de gymnastique et de métallerie accomplies par nos héros. Le long métrage remplira les salles, c’est certain. Et il y aura de la joie lisible sur les visages, ce qui est l’essentiel.
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