Star Wars Icones T.2 Leia Organa - La chronique BD

La collection Icones des comics Star Wars permet à Delcourt de faire revivre les grandes figures de la trilogie originale. Après Han Solo, sa future femme Leia Organa méritait bien de s’attarder sur un des personnages emblématiques de la saga. Sénatrice impliquée, commandant rebelle, femme d’exception, le courage revient le plus souvent au moment de qualifier l’héroïne. Sans surprises, les cinq histoires qui jalonnent les quelques cent cinquante pages de l’album font à la part belle à cette qualité. Son intrépidité et son empathie vont bien entendu s’entremêler avec le thème de l’amour, car avant de tomber dans les bras du vaurien Han Solo, quels ont été les amours d’enfance, les aventures de Leia ? Les soupirants sont ainsi nombreux et prêts à tout pour plaire à la belle princesse, même si celle-ci reste toujours maîtresse d’elle-même et de ses émotions.

© Delcourt

Pour les fans, de nombreux personnages font des apparitions : si Luke, Solo et Chewbacca ne sont pas des surprises, on est heureux de connaître mieux le père adoptif Bail Organa, de croiser sobrement le grand moff Tarkin, mais aussi le commandant Antilles, Mon Mothma, ou encore Winter pour les plus assidus... Pour ceux qui sont en demande d’informations sur la prochaine trilogie ou les spin off comme Rogue One, la dernière nouvelle pourrait bien receler quelques indices, sait-on jamais, sur des éléments à venir...

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Les styles graphiques appartiennent à chacun des différents dessinateurs qui se côtoient (par exemple Giorello déjà vu dans la série Clone Wars), donnant vraiment l’impression d’un hommage... à une icône de la science-fiction. Pas de réelles folies dans les différents scénarii, même si le (trop) court « Journal de la princesse Leia » aurait mérité d’être plus allongé, avec un style original et bien amené. L’évolution du personnage a d’ailleurs plus de mérite que reprendre les postures et actions de la princesse à l’identique de celles de la saga Star Wars (en tout cas des épisodes IV, V et VI). Comme d’habitude, ce nouvel opus sympathique saura contenter les fans de cette galaxie lointaine, et les lecteurs lambda se diront sans sourciller que cet album a été pondu dans un sombre dessein commercial. Tout le monde aura dans le fond un peu raison, n’empêche que Leia Organa est une bande dessinée qui se lit sans forcer, avec cette petite pointe de nostalgie des films du XXème siècle.