Shaolin basket - la critique

Un airball cinématographique qui n’a rien à voir avec le désopilant Shaolin soccer. A oublier d’urgence.

L’argument : Shi-Jie, un jeune orphelin, a grandi dans une petite école où quatre maîtres lui ont transmis les secrets du kung-fu. Lorsque Chen-Li s’aperçoit par hasard que sa maîtrise des arts martiaux fait aussi du jeune homme un fabuleux joueur de basket, il l’invite à venir jouer pour l’équipe de l’université.
Au cours de ses premiers entraînements, Shi-Jie découvre que la jeune fille qui le fascine depuis si longtemps n’est autre que la soeur de Ting-Wei, le capitaine de l’équipe. Pour attirer son attention, Shi-Jie va enseigner le kung-fu à ses camarades afin d’améliorer leur jeu et peut-être, de remporter la compétition qui les opposera bientôt aux joueurs les plus redoutables qui soient...

Notre avis : « Soulève ta jupe que je vois ton tofu, moi tout ce qui m’intéresse c’est le kung-fu » Voici, en substance, les paroles d’une des chansons de ce triste film, interprétée par l’acteur principal (et, accessoirement, énorme pop star à Taïwan) Jay Chou. Comme vous pouvez le constater, le niveau est donc très bas, malgré les hautes envolées de ces basketteurs fous, à la manière du jeu vidéo mythique NBA Jam, sans doute l’une des sources d’inspirations du réalisateur Kevin Chu. Qui plus est, Shaolin basket est une grosse arnaque pour le public français. Le distributeur a voulu surfer sur le succès (mérité) de Shaolin soccer, réalisé il y a quelques années par l’ébouriffant Stephen Chow. Résultat, le film, initialement appelé Kung fu dunk, devient Shaolin basket pour nous, alors que l’équipe du film (et la qualité) n’est pas du tout la même.
Il n’est donc pas utile de se rendre dans les salles obscures voir cette oeuvre abrutissante, reposant sur un humour teenager potache et idiot, doublée d’une morale carrément lourdingue, aux effets spéciaux de guingois. Ce n’est pas parce que c’est l’été que l’on doit s’infliger des spectacles aussi navrants. Allons plutôt revoir Batman !

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