Rider - la critique + le test blu ray

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Notre avis  : Premier long métrage de Jamie M. Dagg, Rider ne brille pas en soi par l’originalité de son sujet. En effet, on apprend qu’un jeune médecin, John Lake, est recherché par la police du Laos suite au meurtre du fils d’un sénateur australien. Évidemment, le personnage en question agissait en état de légitime défense et il va tout faire pour prouver son innocence. Du déjà-vu ? Oui, forcément...
D’autant que les aficionados de séries auront sans doute l’impression d’assister à un épisode long de 24 heures chrono , avec son déferlement d’action. De l’action, toujours plus d’action ! Tout cela n’est pas forcément très fin, mais l’ensemble bénéficie clairement d’un dynamisme certain.
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En cherchant à quitter le Laos par tous les moyens et rejoindre la Thaïlande afin d’éviter un procès partial le réalisateur a probablement bien étudié son cahier des charges en proposant tous les moyens de transport existants. En moins d’1h30 (1h24 pour être précis), notre unique protagoniste s’en remet à la course à pied, le vélo, le bateau, le bus, la voiture et même l’avion !
Histoire d’en mettre plein la vue au spectateur, Jamie M. Dagg prend le parti d’agrémenter certaines scènes d’action de mouvements de caméra brusques ou d’accélérer la vitesse d’images pour donner du rythme. Tout cela peut paraître factice mais dans le domaine du DTV, le degré d’exigence est moindre et chez soi, on se satisfait parfois du dynamisme de l’image.
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D’ailleurs, en plus de son action menée tambour battant, Rider peut se targuer de paysages exotiques fortement dépaysants pour un occidental, ce qui, encore une fois, relève de l’indispensable voyage immobile. On sent constamment la moiteur du climat tropical s’en prendre à Rossif Sutherland, fils de Donald, plutôt convaincant, dans un environnement anxiogène de bidonvilles, de routes défoncées. Au royaume de la misère, la course est effrénée.
L’efficacité se conclue par un twist intéressant, même si sa crédibilité peut laisser circonspect. Le propre du produit vidéo ad hoc pour une soirée divertissante, mais loin d’être inoubliable.

Le Blu-Ray

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Les suppléments : 0
Aucun bonus à l’horizon. Deux bandes annonces promotionnelles du distributeur celles de Gabriel et la montagne (sorti récemment au cinéma) et de Identities, occupent le néant de la rubrique.

L’image :
L’image 16/9ème est d’une grande qualité. On saisit les moindres détails du film, par exemple les gouttes de sueur du personnage principal. La beauté des paysages exotiques est superbement rendue avec une image aussi nette.

Le son :
Un son en DTS-HD master audio probant tant en français qu’en version originale sous-titrée français. Si la version française est la plus puissante, la VOSTF est la plus naturelle. D’ailleurs, si le doublage de Rossif Sutherland est correct, celui des autres acteurs peut être sujet à caution.