Le 1er octobre 2019
- Avertissement : À partir de 8 ans
- Titre original : Karakai jōzu no Takagi-san
- Scénariste : Soichiro Yamamoto>
- Dessinateur : Soichiro Yamamoto
- Traducteur : Thibaud Desbief
- Genre : Shonen
- Editeur : Nobi Nobi !
- Date de sortie : 4 septembre 2019
- Âge : Interdit aux moins de 10 ans
- Titre original : Karakai jōzu no Takagi-san
Le premier tome d’un shônen de Soichiro Yamamoto qui mélange humour et sentiments et qui a été numéro un des ventes au Japon en 2017.
Résumé : Nishikata et Takagi, sa camarade de classe, sont deux collégiens voisins en classe. Le premier est un jeune garçon timide, la seconde est une jeune fille espiègle. Takagi tend des petits pièges à Nishikata qui y tombe systématiquement et en ressort tourmenté. Lui-même s’y essaye, mais ne parvient pas à piéger Takagi que ce soit en classe ou dans la rue. Nishikita commence à se demander si Takagi n’est pas amoureuse de lui, même si elle prétend le contraire.
Parue au Japon en 2013 sous le titre Karakai jōzu no Takagi-san, la série Quand Takagi me taquine s’y est vendue à plus de cinq millions d’exemplaires. Une adaptation en anime a été diffusée en 2018 et une seconde saison est prévue pour 2019.
La série, version livre, s’est classée numéro un en 2017. Elle arrive en France avec le premier tome.
Le manga est classé dans la catégorie shonen. Il n’est pourtant pas loin de celle du shojo. Même si les premiers émois entre une fille et un garçon y sont évoqués, il n’en demeure pas moins que le lectorat s’adresse aux adolescents des deux sexes.
KARAKAI JOZU NO TAKAGI-SAN ©2014 Soichiro YAMAMOTO / SHOGAKUKAN
Le lien avec le shonen repose sur le fait que le héros Nishikata est identifiable à ceux des mangas d’aventures dans le sens où il est confronté comme eux à des épreuves qui mobilisent non pas sa force physique mais sa force psychologique. Il doit en effet ruser pour tenter de déjouer les pièges relationnels dans lesquels sa camarade Tokagi le place à chaque chapitre, comme autant de sketches dans lesquels il devient le "dindon de la farce" en étant systématiquement piégé.
KARAKAI JOZU NO TAKAGI-SAN ©2014 Soichiro YAMAMOTO / SHOGAKUKAN
Là où le héros de shonen gravit les échelons de la force à travers divers tournois pour devenir un super guerrier - comme dans les jeux vidéo -, celui de Quand Nakagi me taquine affronte Takagi dans des duels enfantins qui doivent l’amener à grandir sur le plan sentimental et émotionnel. L’une des épreuves est d’ailleurs l’aveu du plus puissant des secrets par Takagi : "Je suis amoureuse de toi !", qu’elle prétendra être un mensonge et qui provoquera le doute chez Nishikata sans qu’il parvienne à décoder l’énigme.
Le manga se lit facilement grâce à une intrigue simple et à un trait de crayon tout en rondeur. Le but du mangaka est de générer la douceur et la compassion du lecteur envers le garçon qui tombe systématiquement dans les pièges qui lui sont tendus.
On peut se demander s’il ne se construit pas comme une réécriture et une tentative de parodie du shojo - le dessin devient alors celui du groupe d’artistes Clamp. Le clin d’œil est fait lorsque Nishikita regarde l’anime ou achète en cachette le nouveau numéro du manga sentimental 100 % à sens unique de Catherine Hikari, dit "fleur bleue" par l’héroïne qui l’a surpris mais dont le nom de l’auteure signifie en réalité "lumière" en japonais, que l’on pourrait entendre comme lumière sur le manga que le héros a réellement acheté, comme lumière sur la réalité des sentiments entre les deux personnages. L’animé 100 % à sens unique sert d’ailleurs à Nishikita de source d’inspiration pour piéger - mais toujours en vain - Takagi qui détient les codes du véritable sentiment amoureux.
160 pages - 7,20 €
La chronique vous a plu ? Achetez l'œuvre chez nos partenaires !
Galerie Photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.