Renny Harlin carrément à l’Est

Exil chinois pour Renny Harlin. Le Viking américain, jadis pourvoyeur de séries B horrifiques sympas (Freddy 3, Prison), puis de blockbusters implacables (Cliffhanger, 58 minutes pour vivre, Au revoir à jamais) n’a plus le vent en poupe depuis plus de 20 ans à Los Angeles. Les échecs monumentaux de Driven, L’Exorciste : la suite, Peur Bleue et surtout L’île aux pirates ont remis à sa place le roublard aux goûts prononcés pour les réalisations clinquantes, un tantinet kitsch. Même son retour aux affaires avec La Légende d’Hercule, en 2014, a été conspuée !
Aussi, c’est en Chine que le cinéaste, selon nos confrères de Variety, est allé trouver l’exil, pour y monter sa propre société de prod’, pour financer des productions surnaturelles et d’épouvante locales, et surtout produire ses propres réalisation sur place.

Celui qui appelle désormais la Chine sa patrie semble avoir eu une révélation en dirigeant Jackie Chan et Johnny Knoxville dans Skiptrace, dont la première chinoise est annoncée pour juillet 2016. Fort d’une renommée retrouvée, du moins dans ce nouveau marché désormais considéré comme le deuxième plus grand de la plante, l’artisan de la série B va aussi réaliser prochainement Legend of the ancient sword, en parfait soldat de la globalisation opportuniste. Sacré Renny.