Puccini et moi

Un garçon, deux filles, trois possibilités. Sur fond de comédie sentimentale, une réflexion sur la liberté sexuelle beaucoup trop sage et superficielle.

L’argument : Allegra aime Samantha. Mais elle refuse de l’admettre.
Grace aime Philip, mais il refuse de l’épouser.
Samantha quitte Allegra.
Allegra rencontre Philip.
Philip quitte Grace.
Allegra tombe amoureuse de Philip.
Allegra rencontre Grace.
Grace tombe amoureuse d’Allegra.
Allegra tombe amoureuse de Grace.
Allegra voit Philip et Grace simultanément, mais elle est loin de se douter qu’ils ont été amants...

Notre avis : Un garçon, deux filles, trois possibilités. Ça ne vous rappelle rien ? Voilà tout l’ennui avec ce gentil Puccini et moi : pas une once d’originalité et pas plus de profondeur. Prétendant explorer les incertitudes sentimentales d’une jeune lesbienne qui s’assume, new-yorkaise et intello (la preuve suprême ? elle apprécie l’opéra et fréquente même des cinémas qui programment des films français !), Maria Maggenti se contente d’égrainer des situations de comédie sentimentale plus ou moins convenues. Tout cela est léger léger, pas vraiment déshonorant et pour peu de s’être levé du bon pied, on y trouvera même un petit charme. À défaut, devant ce plat bouilli et rebouilli, on regrette n’importe quel épisode de la série The L Word qui, sans prétention intellectuelle, va largement plus loin sur les thèmes de la liberté sexuelle, de la politique et de l’humour.