Ptérodactyles 3D - la critique

Une attraction-documentaire exhaustive et spectaculaire sur des pré-pigeons de quinze mètres.

L’argument : Les hommes ont depuis l’aube de l’humanité, toujours cru à l’existence de "Monstres volants". Certaines créatures, devenues mythes universels comme les dragons, alimentent de nombreux contes populaires partout dans le monde. Auraient-elles vraiment pu exister ? Y aurait-t-il une part de véracité dans ces légendes ?
Quelques 220 millions d’années avant notre ère, commençait le règne des dinosaures sur la Terre. Parallèlement, un groupe de reptiles était sur le point de connaître une évolution sans précédent et bouleverser l’ordre établi de manière extraordinaire. Ce sont les ptérosaures, qui après les insectes, furent les premiers animaux capables de voler.
Pourquoi ces créatures mystérieuses ont-elles un jour pris leur envol ? Comment un reptile de la taille d’une girafe a-t-il pu défier les lois de la gravité et dominer les cieux pendant des millions d’années ? En résolvant ces questions, Ptérodactyles 3D lève le voile sur l’une des plus grandes énigmes de la paléontologie.
Du Texas à la Chine en passant par l’Angleterre, Sir David Attenborough, naturaliste anglais mondialement connu, se lance à la recherche de la vérité sur les énigmatiques ptérosaures.
Le meilleur de l’animation et de la technologie 3D relief (par les animateurs 3D de Harry Potter ou Avatar) redonne vie aux fantastiques Ptérosaures et permet au public, pour la première fois, de survoler la terre des dinosaures.

Notre avis : Le documentaire, très pédagogique, se propose de répondre à une angoissante question, trop peu souvent posée : comment devient-on un ptérosaure accompli ? Comment peut-on passer du statut de gant de toilette planant au rang d’avion de chasse préhistorique en quelques millions d’années ? (le doc se propose de couvrir 100 millions d’années en 40 minutes et y parvient) Si nous avons bien compris, il suffit en gros de se raboter la queue et d’éviter de laisser traîner ses membranes. Parce que malgré leur image de pionniers du ciel, les ptérodactyles étaient surtout de vrais handicapés terrestres, incapables de courser la moindre volaille sans risquer de se froisser l’aile et la dignité. Ce qui explique, en gros, que la mésange ait aujourd’hui supplanté ces rapaces hypertrophiés. Néanmoins, "Darwinopterus" est un nom beaucoup plus classe que "mésange", le spectacle est prenant autant qu’instructif et les 400m2 d’écran 3D de la géode devraient achever de convaincre votre progéniture de lâcher son DVD rayé de Jurassic Park pour vous accompagner. De plus, chez Spielberg, l’autre Attenborough (Richard) ne faisait pas de planeur en chemisette, et ceci est inestimable.