Père, je te hais !
Le 27 août 2011
Pas plus inspiré que son titre français, un thriller qui use jusqu’à l’écœurement toutes les ficelles du canevas le plus conventionnel.

- Réalisateur : Michael Caton-Jones
- Acteurs : Frances McDormand, Robert De Niro
- Genre : Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : TF1 Vidéo
- Date de sortie : 22 septembre 2004

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– Durée : 1h52mn
– Titre original : City by the sea
Pas plus inspiré que son titre français, un thriller qui use jusqu’à l’écœurement toutes les ficelles du canevas le plus conventionnel.
L’argument : Enfant, Vincent LaMarca a vécu dans la honte de son père, mort sur la chaise électrique de la prison de Sing-Sing pour avoir tué un enfant au cours d’un enlèvement raté. Désormais, c’est un policier qui mène une existence paisible, jusqu’au jour où il apprend le meurtre de son partenaire. Le suspect numéro un est en fuite : il s’agit de James, son propre fils qu’il a abandonné après un divorce difficile...
Notre avis : Le film de Michael Caton-Jones, cinéaste pressenti pour mettre en scène la suite de Basic instinct, est aussi médiocre et peu inspiré que son titre français. L’idée qui consiste à confronter un père et un fils en superposant les identités du flic et du meurtrier n’est pas sotte, mais elle aurait mérité un traitement plus rigoureux à la fois dans la forme et le fond.
En effet, ce thriller use jusqu’à l’écœurement toutes les ficelles du canevas le plus conventionnel en les déclinant une à une sans originalité. En emmenant le spectateur vers une destination trop connue, Caton-Jones s’enlise dans un marécage de pathos et de clichés. Si les intentions sont bonnes, le réalisateur échoue sur tous les tableaux et se repose sur les épaules devenues frêles de Robert De Niro qui erre, mine déconfite, ayant comme partenaire James Franco, belle gueule qui en fait des tonnes dans le registre du "je-suis-pas-bien-dans-ma-peau-donc-je-fais-des-grimaces".
Jeu outrancier des acteurs, psychologie primaire, scénario anémique cousu de fil blanc, mise en scène insignifiante... Que dire de plus si ce n’est qu’il est préférable d’attendre la semaine prochaine pour aller au cinéma ?