Le 22 mai 2011
- Festival : Festival de Cannes 2011
The Tree of Life a ébloui le jury et son président. Terrence Malick remporte enfin la Palme !
The Tree of Life a ébloui le jury et son président, Robert de Niro. On les comprend. Terrence Malick remporte enfin la Palme !
Ainsi s’achève le 64e festival de Cannes. Une palme d’or remise en français par la toujours très svelte Jane Fonda (vive l’aérobic !), à Terrence Malick pour le superbe Tree of life. Evidemment, le cinéaste fidèle à sa réputation n’était pas présent pour récupérer sa palme... Le film est actuellement à l’affiche.
Le Grand Prix a été remis par Emir Kusturica à deux films ex aequo Le gamin au vélo des Dardenne, joli prix pour deux cinéastes qui ne pouvaient plus vraiment prétendre à la Palme et Once upon a time in Anatolia de Nuri bilge Ceylan (déjà récompensé à Cannes avec Les trois singes et Uzak). Le film turc, présenté en fin de festival, avait plutôt ennuyé la critique (il dure 2h40, ça aide !).
La France repart avec un joli prix du Jury pour Polisse de Maïwenne, visiblement émue par cette récompense, même si beaucoup lui prédisait une palme... On découvrira ce polar dans nos salles en octobre prochain.
Le Prix de la mise en scène est revenu au rentre-dedans Nicolas Winding Refn pour Drive. Qui ne sera donc pas le nouveau Pulp fiction du festival. Une occasion de ratée pour le cinéma de genre.
Le prix du scénario a été attribué par la belle Rosario Dawson à l’Israélien Joseph Cedar pour Footnote.
Chez les comédiens, le Français Jean Dujardin a obtenu le prix d’interprétation masculine pour son rôle muet dans The artist. Il faut vraiment qu’il arrête de parler. Il n’a jamais été aussi bon qu’en fermant la bouche ! A la surprise générale, l’Américaine Kirsten Dunst a récolté le prix d’interprétation féminine pour Melancholia, le film scandale de Lars von Trier qui a été déclaré « persona non grata » à la suite de ses propos sur le nazisme.
A noter également que la caméra d’or a été remis au film argentin Las Acacias de Pablo Giorgelli.
Le grand perdant de la compétition s’appelle Pedro Almodovar, totalement oublié... Il doit regretter d’avoir présenté son thriller sur la Croisette. On le savait très récalcitrant ; il avait raison.
Galerie photos
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