Le 17 février 2019
Les amateurs de la série ne seront pas déçus par une saison mouvementée et conforme aux cahiers des charges. Pas de grande surprise donc, mais des enquêtes plaisantes.
- Acteurs : Eric Christian Olsen, LL Cool J, Daniela Ruah, Linda Hunt
- Genre : Drame, Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters, Série télé
- Nationalité : Américain
- : CBS DVD
- Durée : 24 x 40 mn
– Sortie du coffret DVD : le 6 février 2019
Résumé : L’O.P.S. (Office des Projets Spéciaux) est une division du NCIS basée à Los Angeles et spécialisée dans les missions d’infiltration. “Tête brûlée” de l’équipe, l’agent “G” Callen change d’identité à chaque nouvelle mission. Son partenaire, l’agent Sam Hanna, est un ancien militaire spécialisé dans la surveillance. Grâce à une technologie de pointe et à des agents caméléons spécifiquement entraînés, cette unité mène à bien des opérations complexes pour déjouer attentats et menaces terroristes.
Notre avis : Spin-off de NCIS, cette série a été très populaire (jusqu’à 19 millions de téléspectateurs aux USA pour la saison 3) et semble aujourd’hui marquer le pas même si elle continue à avoir ses fans et se renouvelle quelque peu. La structure en est néanmoins assez fixe (un meurtre, une enquête tortueuse menée en montage alterné, la résolution), comme la signature esthétique (des clichés en noir et blanc en manière de ponctuation) : c’est une sorte de confort, que produit la familiarité avec des codes établis. Du reste cette familiarité a du charme : on se coule dans ces épisodes avec un bonheur tranquille, à l’abri des grandes surprises. Retrouver des héros connus, bien définis, même si la directrice adjointe a changé et semble menaçante, a quelque chose de rassurant. Rassurant aussi le fait que le Bien triomphe, malgré un Mal protéiforme : dormez braves gens, votre sécurité est assurée.
- Copyright Erik Voake/CBS ©2018
Les protagonistes sont dessinés à grands traits, visant l’efficacité plutôt que la nuance : le couple de geeks, Callen et sa complicité avec Sam, l’humour de Deeks et ses dialogues pimpants avec sa fiancée, tout cela sert de repère fixe à des intrigues savamment rythmées et suffisamment variées pour ne pas lasser : les 24 épisodes s’avalent sans ennui, au contraire. Même le ton peut changer, du très léger au grave, avec en point commun une situation de danger national : on ne fait pas appel à cette équipe pour un meurtre banal. D’où des dialogues récurrents sur la menace terrible (guerre nucléaire, contamination des cultures, terrorisme, etc.) qui n’empêchent pas, sauf exception (l’épisode 7 par exemple) de rester sur le ton badin et les répliques décalées qui expliquent sans doute en partie le succès de la série. Bien sûr, malgré cette unité, l’ensemble est forcément inégal et l’intérêt varie parfois même à l’intérieur d’un épisode : ainsi du dixième, qui démarre en fanfare par une attaque très musclée avant de se conformer aux normes habituelles de l’enquête ; alors que celui consacré à Noël, quasiment parodique n’est pas très réussi, le dix-septième, très sombre, manie un suspens haletant autour de meurtres particulièrement tordus.
- Copyright Erik Voake/CBS ©2018
L’histoire de Hetty est un arc narratif intéressant, qui, par une présence irrégulière au débat et à la fin de certains épisodes, développe un suspens renforcé par le fait qu’elle affirme avoir laissé des indices à l’équipe pour la retrouver, ce qui bien sûr aura lieu en un double épisode assez tendu, avant le retour à la routine. Restent des questions qui subsistent et structurent les épisodes suivants : quel rôle aura Hetty ? Que veut faire Mosley, la directrice adjointe, de l’équipe ? Va-t-on en savoir plus sur elle et son fils ? Pour cette dernière question, la réponse vient dans un long épisode final, au prix d’un énorme cliffhanger.
- Copyright Erik Voake/CBS ©2018
On pourra toujours déplorer le carcan des 40 minutes qui limite l’ambition scénaristique et oblige parfois à un ajout dialogué expliquant la résolution totale. Pareillement la réalisation très peu inventive et les éclairages étals rappellent une autre époque de la télévision. Sans trop forcer le trait, on pourrait évoquer un Starsky et Hutch high-tech. Mais avec ses traits d’humour parfois drôles, ses intrigues variées sur un même schéma, ses personnages attachants et sa décontraction, NCIS se regarde sans ennui, à défaut de réel enthousiasme. Et puis, dans une Amérique obsédée par l’hygiène, on s’amusera des discours sur la nourriture et les régimes venant de jeunes athlétiques et sveltes.
Les suppléments :
Les scènes coupées réparties sur 3 DVD n’apportent pas grand-chose, à l’exception de la dernière , une amusante dispute entre Deeks et Kensi (2mn30). La « fête des 200 épisodes (4mn) n’a vraiment aucun intérêt. Quant aux « secrets de la saison 9 » (22mn), il s’agit davantage d’une paraphrase extatique que d’un réel approfondissement, comme le module sur les « nouvelles venues » (8mn) ou sur les couvertures de Sam (3mn30). Bref, rien de très captivant.
L’image :
La copie est nickel, toute lisse et colorée ; les scènes en extérieurs sont très lumineuses, les intérieurs savamment ombrés, la définition conforme aux possibilités du support. C’est presque trop beau, aseptisé, mais conforme à l’esthétique de la série.
Le son :
Les deux pistes (VO et VF 5.1) ont en commun une parfaite intelligibilité des dialogues mais, dans cette série familiale, les détonations et la musique sont en retrait. La VF est défavorisée par des choix curieux : quelques voix mielleuses, des accents ridicules.
- Copyright CBS
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ramirezarkamel 7 mai 2019
NCIS Los Angeles - la critique de la saison 9 + le test DVD
J’aimes bien les films qui nous viennent de la Californie,ils sont impressionnant
Beau à voir comme NCIS Los Angeles.
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