Le 21 juin 2017


- Scénariste : Rifujin Na Magonote>
- Dessinateur : Fujikawa Yuka
- Genre : Seinen
- Editeur : Doki Doki
- Famille : Manga
- Date de sortie : 7 juin 2017
- Durée : 1
Mushoku Tensei démarre dans une ambiance de drame contemporain pour basculer rapidement dans un univers heroic Fantasy plutôt comique.
Résumé : {Mushoku Tensei} démarre dans une ambiance de drame contemporain pour basculer rapidement dans un univers heroic Fantasy plutôt comique.
Mushoku Tensei commence par une mort dramatique, celle d’un perdant enrobé, anonyme, rejeté de tous. Cette fin sinistre aboutit à un nouveau commencement puisque l’âme de ce protagoniste se réincarne dans un bébé, baptisé Rudeus Greyrat. Schéma classique de la réincarnation, sauf que Rudeus n’appartient pas à notre monde mais à un autre où magiciens et chevaliers tapent la discute avec des démons, où la technologie n’a pas sa place. De plus, Rudeus garde tous ses souvenirs et ses capacités mentales de son ancien moi de 34 ans, tout ça dans le corps d’un petit bébé. Ce postulat permet de laisser place à de l’humour de situation qui permet de relancer l’action car ce premier tome, fondé sur les six premières années de la vie de Rudeus, se déroule tranquillement, au gré des apprentissages de la magie, de l’épée et de la vie.
Rudeus considère cette renaissance comme une seconde chance et il va tout faire pour mieux réussir cette étrange nouvelle vie mais ses interrogations s’arrêtent là. Pourquoi ? Comment ? Quel est ce monde ? Sa plus intéressante angoisse est l’impression que quitter la maison familiale va briser l’enchantement et le rejeter dans le monde des morts.
Des personnages intéressants, des situations cocasses mais ce qui manque à cette histoire, selon nous, ce sont les interrogations que l’on pourrait avoir en se retrouvant dans une telle situation. Et surtout des obstacles sur la route de Rudeus qui pimenterait la narration. Rudeus est vite absorbé par sa nouvelle vie et la maîtrise de la magie. Maitrise où nous comprenons assez vite qu’il va exceller. Dès lors, seule la comédie permet des rebondissements sympathiques. Mais sur le long terme, cela sera-t-il suffisant pour faire tenir la série ?
Mushoku Tensei débute sur un postulat étrange, enchaîne sur une histoire comique dont l’intrigue principale nous semble, si elle reste aussi douce, peu suffisante pour donner un souffle d’énergie à toute une série.
192 pages – 7,50 €