Le 5 mai 2016
Retour dans un fort coffret d’une comédie sentimentale gentiment désuète.


- Réalisateur : Delbert Mann
- Acteurs : Ernest Borgnine, Betsy Blair, Karen Steele, Joe Mantell
- Genre : Drame, Romance, Noir et blanc
- Nationalité : Américain
- Editeur vidéo : Wild Side Video
- Durée : 1h31mn
- Date de sortie : 16 septembre 1955

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– Sortie Blu-ray : le 4 mai 2016
Retour dans un fort coffret d’une comédie sentimentale gentiment désuète.
L’argument : Marty est un boucher de trente-quatre ans assez timide et célibataire. Il cherche la femme de sa vie en compagnie de quelques amis lorsqu’il rencontre Clara, un soir de déprime. Cette institutrice solitaire s’éprend de lui et une idylle semble enfin possible. Pourtant, la famille et les amis de Marty semblent opposés à cette union...
Le film : Immense succès à sa sortie, Marty tient aujourd’hui de la curiosité : la réalisation assez pataude et la musique envahissante suffiraient à en faire une œuvre mineure, mais le film n’est pas exempt de qualités, au rang desquelles l’interprétation d’un Ernest Borgnine convaincant dans l’un de ses rares premiers rôles n’est pas la moindre. Mais c’est surtout en tant que document sociologique qu’il séduit encore, avec sa description attentive de petites gens confinés dans un petit milieu.
La critique : ICI
Les suppléments :
Outre la bande-annonce, le Blu-ray contient un passionnant entretien avec Pierre-William Glenn qui analyse le film en professionnel. Il s’attarde évidemment sur le travail du chef-opérateur pour une réflexion tout en nuances, loin des hagiographies habituelles et situe Marty dans une époque de transition, entre conventions et modernité (Des lumières et des ombres, 26mn). Par ailleurs le coffret est accompagné d’un livre écrit par Patrick Brion : bien que nous ne l’ayons pas reçu, on imagine un texte érudit et précis, richement illustré.
L’image :
Si la copie proposée est exempte de parasites et de défauts importants, elle présente selon les plans des failles dans la précision et un grain par moments assez épais.
Le son :
Les deux versions DTS-HD 2.0 sont d’une belle clarté : les dialogues en particulier sont limpides. De rares saturations dans les passages musicaux, mais l’ensemble est dynamique. Comme toujours pour les films de cette époque, la vo est largement préférable.