Le 5 février 2013
- Festival : Festival Angoulême 2013
On a longtemps cherché le gâteau, les chansons, et la fête avec ces milliers d’amis de la BD qui étaient venus du monde entier, mais...
Cette année, le festival nous a offert de beaux moments. Vous pouviez vous promener à travers la belle ville d’Angoulême pour découvrir les « bulles » des éditeurs. La pluie Charentaise était au rendez-vous elle aussi. Mais une fois sous les chapiteaux, à vous les queues et la joie de décrocher une dédicace de vos auteurs préférés. Un rendez-vous qu’aucun fan n’aurait manqué. Les files étaient souvent longues, mais c’était l’occasion de belles rencontres entre fans et dessinateurs, mais aussi entre simples amateurs de BD. L’un montrait sa dédicace à son voisin, l’autre renseignait une personne sur les horaires de tels auteurs pendant le festival. Une ambiance ouverte pour qui acceptait de se fendre d’un gentil sourire et d’un simple « bonjour ».
Vous pouviez également poser vos questions à Chester Brown, Fei - des Editions Fei -, Brecht Evens, Wandrille, l’équipe de Professeur Cyclope et tant d’autres lors des nombreuses rencontres et conférences d’auteurs et d’éditeurs. Sans oublier les rencontres dessinées ainsi que la possibilité de croiser Albert Uderzo ou Leiji Matsumoto. Des styles bien différents mais toujours de la BD.
Pour prendre part à des activités créatrices, des ateliers étaient ouverts dans toute la ville. Il y en avait pour tous, qu’il s’agisse d’ateliers jeunesses, numériques, ou encore d’ateliers sur le scénario, la sérigraphie ou autres. L’occasion de plonger les mains dans le cambouis.
A l’inverse, à l’adresse de tous ceux qui voulaient juste s’asseoir et regarder, le Fauve d’Angoulême offrait de nombreuses projections et performances graphiques. Vous pouviez voir en avant-première l’adaptation de la BD Aya de Youpugon, mais également plonger dans « L’homme qui fait rire les animaux », un documentaire sur Benjamin Rabier, découvrir « 100 ans de Manhwa » sur la BD coréenne, revoir encore et encore Albator ou la nouvelle série des Cités d’Or. Des auteurs venus de loin ont réalisé des performances graphiques, comme Ye Zhenghua de Chine ou Nicky Lee de Taïwan. De plus, les légendaires concerts dessinés ont à nouveau rempli de joie les festivaliers !
Pour ceux que la position assise ne satisfaisait pas, ils avaient la liberté d’aller se balader dans la ville et ses nombreuses expositions, riches de surprises et d’originalité. Nous espérons que vous avez pu profiter de « JC Denis » à l’hôtel Saint-Simon, parcourir les Arcanes d’Andréas au Musée d’Angoulême, voir les panneaux BD « Au Nom de la Loi » au Palais de Justice, souffler à « l’ombre de Silence » de Comès au Théâtre de la ville, rire avec « Uderzo In Extenso » au vaisseau Moebius, retomber en enfance avec « Mickey et Donald, Tout un Art » à l’hôtel de ville ou encore faire une pause devant « The Hoochie Coochie » au Musée du papier. Et tant d’autres expositions étaient à voir et revoir.
Les créateurs n’étaient pas en reste, car le pavillon des jeunes talents leur a offert la possibilité de présenter leurs travaux à des éditeurs dès le premier jour avec les Zooportunités de la BD. Les présentations de books se sont poursuivies tout au long du festival avec plusieurs maisons d’édition.
Impossible de s’ennuyer cette année à Angoulême, mais un regret flottait dans l’air. On était venu souffler les bougies des quarante ans du festival, et si l’ambiance était chaleureuse, on aurait souhaité qu’elle fût plus joyeuse. La quarantaine, c’est un cap ! Surtout pour un festival. On a longtemps cherché le gâteau, les chansons, et la fête avec ces milliers d’amis de la BD qui étaient venus du monde entier, un peu pour ça quand même…
Galerie photos
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